À la mode de chez nous

À la mode de chez nous

L’automne s’est finalement installé avec ses températures, ses couleurs et ses champignons… D’ailleurs quoi de mieux que ce « cœur de sorcière » (clathre rouge ou lanterne du diable) pour planter le décor de cet fin octobre ?
Allez ! On profite de l’ambiance pour reboiser l’endroit et on ouvre officiellement la saison des plantations 2023/2024.

Des petits nouveaux

Pour commencer, on continue de multiplier les plants. Déjà, avec des boutures : vigne (Mario), elaeagnus ebbingei et groseillier (Philippe), symphorine (Jean-Luc, la haie), houblon (glanage).
Puis, avec quelques semis : phsysalis (Marianne) et fruit de la passion.
On a aussi acheté des plants : frangipanier et catalpa (le bon coin), argousier julia (pépinière Pépins perdus), solanum jasminoïdes, deutzia et germandré (vide grenier).
Enfin, on a récupéré un pommier sauvage qui poussait dans la haie.

Et puis non, c’est pas fini ! On a « craqué » et passé commande de 17 plants : akébie, myrte, arbousier, argousier mâle, cornouiller mâle, eleagnus à fruits de goumi, fuchsia royal, mûrier blanc, noisetier pourpre, raisin du japon, sorbier ‘Burka’, sureau rouge, chêne rouge d’Amérique, copalme, laurier palme, houblon grimpant, néflier d’Allemagne « Belle de Grand Lieu ».

C’est la deuxième fois qu’on passe par ce pépiniériste en ligne : Planfor. Même constat que l’an passé : pour le conditionnement et la fraîcheur, c’est ok. Par contre, le polystyrène, c’est franchement pénible.
À noter aussi l’utilisation de polymère super absorbants (SAP, ici probablement du polyacrylate de potassium) pour maintenir l’humidité des plantes (à défaut de garder les fesses de bébé au sec !).

On plante un peu, beaucoup, à la folie

Mais surtout, on plante un peu partout :

  • Sur le talus : on place 2 vignes vierges et 2 misères.
  • Sous le tunnel : on remplace le kiwi et on ajoute une bignone, l’akebie, le fushia et le houblon.
  • En zone petits fruits : le groseillier à grappes et le mûrier sans épines (et mûrier du japon)
  • Côté route de Jean-Luc, la haie : symphorine, cotonéaster, laurier, jasmin, mahonia, 2 chèvrefeuilles.

Pour alimenter ce petit monde, on a commencé à utiliser l’eau de la cuve et des réservoirs.

Enfin, comme on était dans le tunnel, on débute la formation du palissage des pommiers. Puis, comme on était dans la zone petits fruits, on nettoie et repaille nos plants. Et, comme on était pas loin, on refait une beauté à la spirale (NB : l’enduit s’est un peu désagrégé et il faudra remettre une couche avant que les cailloux se fassent la malle).

En zone sauvage

Tout d’abord, on commence par faire des trous.
Pour ce faire, on se laisse guider et on creuse tout simplement là où le terrain semble particulièrement meuble.
On totalise 30 emplacements.

S’en suit les plantations : 2 néfliers du Japon, 2 baies de goji, paulownia, 2 troènes du japon, argousier mâle et femelle, néflier d’Allemagne, laurier palme, mûrier papier, cognassier du Japon, catalpa, lilas, pommier sauvage, figuier, prunier, elaeagnus ebbingei, arbousier, noisetier pourpre, saule pleureur, 2 hortensias, mûrier blanc, sureau rouge, sorbier, cornouiller mâle, eleagnus à fruits de goumi, fusain d’Europe.

Rien de nouveau sur la « technique » employée pour protéger nos plants : on réalise des tipis. Mais cette fois, on va les faire plus haut et plus large. Du coup, on récupère de nouvelles branches sur les pionniers aux alentours (cool, ça permet de commencer la taille). Puis, on utilise la tonte du débroussaillage pour pailler autour. Enfin, dans la foulée, on refait les protections des plantations de l’an passé (en cours).

Avec tout se remue-ménage, le terrain semble se densifier autant qu’il s’éclaircit.
Les 60 tipis, aux allures d’épouvantails, affichent un curieux mélange entre le bois mort et l’arbre en devenir. Un entre-deux qui confirme l’atmosphère mystique du moment.