Ça va rentrer!

Ça va rentrer!

Il faut dire que depuis 3 mois, on ne pense qu’aux futurs aménagements des vivaces-comestibles. Et avec cette rentrée grisâtre et pluvieuse, le bon moment semble être venu pour commencer les plantations.
Mais malgré notre impatience, il nous reste des « affaires » courantes à gérer, du genre : s’occuper des arbres qui chutent, trier la suite du « boisi », vider les cuves qui débordent…

Avant que le ciel nous tombe sur la tête…

On aurait pu titrer aussi : « Avoir le cul bordé de nouilles », car nos petits plants ont eu chaud aux fesses!!! Des troncs de noisetiers se sont brisés juste au dessus de la Pépibouturière. Et avec une certaine grâce, ils se sont stoppés à quelques centimètres de nos pots (suspendus, telle l’épée de Damoclès). OUF! et merci pour cette ultime occasion de sauver nos bébés.

D’autres arbres en forêt partagent le même sort, subissant le même problème : la concurrence pour l’accès au soleil. Aussi, ils n’hésitent pas à se courber en direction de la lumière puis à développer des réitérations (un nouvel arbre) en hauteur. Aidés par le vent, ils cèdent sous leur poids et s’enchevêtrent à leur voisin qu’ils mettent sous tension . Du coup, pour couper et extraire les branches, c’est tout une gymnastique.

La goutte qui fait déborder le trop-plein (déjà trop plein)

Voilà une erreur qui pourra servir d’expérience… La prochaine fois qu’on place une cuve sur des palettes, il faudra bien vérifier que les pieds posent sur les blocs et pas sur le longeron.
Peut-être que la structure aurait mieux tenu si on avait régulièrement vidé le contenant? Mais puisqu’on n’a pas eu besoin d’arroser, nous voilà avec un surplus d’eau (ce qui en soit est une bonne nouvelle).

Pour réparer les dégâts et faire de la place aux prochaines pluies, on se décide à vider la moitié des cuves et des réservoirs. D’ailleurs une petite reinette cachée sous le couvercle semble nous inciter à agrandir leur pataugeoire à l’espace aquatique (on peut y observer des grenouilles grises et vertes). On y a déversé près de 1000 litres.

Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Samuel Smiles

On peine franchement à terminer le rangement du « boisi » (le bois moisit). C’est fou, on dirait que c’est sans fin. Et pour relancer notre motivation, on a eu un coup de main : Merci Gabin!
Mais alors qu’on pense arriver au bout, on trouve un petit trésor : un triton marbré, qui a élu domicile sous un tas. Pas effarouché, il semble nous demander l’asile pour son hibernation (c’est un peu tôt, mais il fait plutôt frais)… Ben là, c’est comme pour les chenilles dans le merisier ou le nid dans la haie, on décide de laisser les choses en place.
On a bien fait, on découvre par la suite qu’il s’agit d’une espèce protégée. Sérieux, il est pas trop mignon?

Une entrée en matière

Et woui!!! On est ravi d’accueillir des nouveaux; et il y a du monde à présenter…
Déjà, on nous a donné 2 lauriers-rose et un flamboyant (Delonix regia). Merci Joachim!, qui nous a également laissé des pots, du terreau et un trépied.
Ensuite, on a reçu de la camomille, tanaisie, artichauts, graines de rose trémière, trèfle rouge, calendula, tout droit du jardin de Karine (Merci!).

Puis on a commandé… Bon, c’est pas notre dada mais c’est quand même pratique. Cette fois, on a opté pour 4 pépinières en ligne. Quasi tous étaient conditionnés sans plastique. La moitié calée dans de la paille et l’autre dans une sorte de frisure de bois. Donc le tout plutôt green et globalement frais.

Le Mur Végétal : Tayberry, Kiwi Solo, Noisetier Webbs, Arbre aux Perruques, Fusain Ailé.
Leaderplant : Goyavier du Brésil, Hosta Guacamole, Ail Rocambole, Poireau perpétuel, Chenopode Bon Henri, Oignon Rocambole, Épinard arbustif d’Asie, Arbre à thé, Eucalyptus.
Mon Jardin Extraordinaire : Caroubier, Caraganier, Asiminier.
Les Jardins d’Hautières : Ciboulette, Aspérule odorante, Consoude à grandes fleurs, Fougère « Plume d’autruche », Rudbeckia, Bulbes Ail des ours.

Le début d’un nouveau cycle

Pour annoncer ce changement, la météo a donné le top départ : pluie, fraîcheur, vent… un peu comme si l’automne commençait plus tôt. C’est donc le moment de planter!
On commence par les derniers arrivés (des pépinières en ligne). L’arbre aux perruques et le fusain ailé sont installés aux emplacements libres du chemin vers le labyrinthe. L’arbre à thé, l’eucalyptus et le caroubier sont plantés dans le nouvel espace en début de prairie. La consoude et l’aspérule dans le tunnel de petits fruits.
On profite de notre passage pour y prélever 2 cassis, un groseillier, un framboisier et des fraises, que l’on repique en zone sauvage.

D’ailleurs, tous les autres plants commandés prennent place en zone sauvage.
On y ajoute des plants en Pépibouturière : noyer, cerisier (krymsk/greffon avorté), pommier (M 106/clochard), pommier (M106/ariane), groseillier à grappes, groseillier à fleur, fraises, 2 passiflores, vigne, seringat, laurier-tin, baie de goji.
Globalement la terre était assez souple, nous permettant de déraciner « facilement » quelques pionniers au passage.

Au fur et à mesure des plantations, on affine et on précise nos haies et leurs cheminements.
Et pour finir cette première session, on complète la haie (Jean-Luc) avec 3 eleagnus, 2 lauriers-rose, 1 abutilon, 1 rosier, 1 pyracantha, 1 pittosporum. Au total, on a mis en place 49 sujets.

Lors de notre passage au potager, on fait un petit rangement. On plante au labyrinthe les soucis qui végétaient. On rempote l’avocatier qui a poussé tout seul. On dénombre une quinzaine de fruit de la passion, qui ont réussi à émerger (1 an après le semis). Puis on fait un semis de radis noir, chicorée et luzerne sur deux bandes du potager.

La photo d’la classe!

Depuis quelques jours, Google Earth a publié les images capturées le 15 mars 2024.
On est trop content de constater que le labyrinthe, vu du ciel, est bel et bien rond.
Profitons de ce cliché, car le tracé risque de disparaître au fur et à mesure que la végétation s’étoffera.