Et un en moins !
Il faut sérieusement commencer à penser aux futurs plantations : trouver les emplacements et préparer le terrain.
Pour faciliter le travail du sol, on va tabler sur l’occultation en réalisant une couverture. Comme nous n’avons pas de bâches, ni l’envie d’en avoir, on va « mulcher ». On espère ainsi limiter la pousse des adventices, améliorer la structure du sol et l’enrichir avec la décomposition du foin. Il faudra certainement faire des amendements par la suite.
On prévoit également de réaliser un tunnel de grimpants. Aussi, on a courbé quelques noisetiers dans l’espoir de façonner une arche naturelle.
Déterminer les endroits des futurs plantations, c’est pas évident !
Car des envies et des idées on en a plein, mais encore faut-il qu’elles correspondent aux « possibilités » du terrain (et à nos moyens). Bien entendu, on aimerait bien faire comme les « permaculteurs éco-paysagistes » et réaliser un design.
Seulement, nous sommes encore dans l’observation du terrain. Et figer un plan à ce moment de découverte, ce serait comme vouloir visiter un pays dans un village vacances.
Pour autant, l’observation n’empêche pas l’interaction ! Aussi pour choisir les « bons » emplacements, on explore l’approche sensible (tout en s’inspirant d’éléments théoriques). Au final, nous avons repéré 7 emplacements en prairie (3 côtés haie sauvage et 4 à côté de Jean-Luc).
Nous avons également mulché le long de la haie sauvage, toujours côté prairie jusqu’à l’emplacement de la futur arcade (en bas du terrain).
Le carex
A priori, il s’agirait de la laîche à épis pendants. De son nom scientifique : Carex pendula, de la famille : Cyperaceae, de la classe : Liliopsida et sous-classe : Commelinidae (Wikipédia).
Autant vous dire que c’est coriace et très tenace ! En plus, ça repousse à une vitesse folle. On avait espéré calmer son ardeur avec le dernier coup de débroussailleuse d’il y a plus de 2 semaines. Mais non! Même le soleil n’en vient pas à bout !
Néanmoins, il ne s’agit pas de l’exterminer, mais plus de l’atténuer et surtout de lui trouver un compagnonnage. Déjà, on a pu constater que les champignons s’y plaisaient. Donc on paille aussi cette zone (à priori : 1/10ème du terrain agricole) avec du foin; puis on va observer ce qui s’y passe….