La quadrature du cercle
Maintenant que les trous des poteaux sont hors d’eau, on peut se mettre à l’abri ! Enfin, pas tout à fait…
Ce qui devait être un simple jeu de construction, s’avère être un vrai casse-tête. Du sol au poteau, rien n’est droit ! On dirait même que les cirrus homogenitus nous narguent avec leur rectitude…
Le matos de récup’
C’est super, on a plein de bouts de trucs en plus ou moins bon état. Il suffit juste de trouver les pièces qui pourraient s’assembler entre elles. Ne pas oublier d’enlever les clous avant de scier. Et trouver la visserie adéquate.
Une fois nos poteaux traités (pour leur partie enterrée), on les met en place. Et là, on va faire bref, mais on a était frappé par une mise en abîme de la dissymétrie. Rien n’est d’équerre. Y’a pas un seul bout de bois droit.
Après un temps certain, notre structure est montée. Seulement, nous n’avons ni tôles ni gouttières… et déjà la pluie fait son come-back. On choisit donc de remettre la collerette, en attendant que l’orage passe.
Pour conclure cette construction, et pour les prochaines à venir : nous ne pouvons que progresser. Et on espère ne pas faire les mêmes erreurs (entre autres, c’est mieux de tout mettre à niveau dès le début).
En parallèle…
Un rafraîchissement a été fait sur une bonne moitié de la praire. Merci Sébastien ! Il a fait un travail de fou avec une super tondeuse. Ça plaît grave à shakaka, qui chasse désormais à découvert (2ème photo).
L’objectif de cette tonte (qui n’est pas rase) est de freiner la repousse des arbres pionniers. Pour le moment, on souhaite toujours conserver la prairie. Aussi, ce sera certainement la première et dernière taille de l’année pour cette partie.
Et on a planté les vivaces achetées à la foire aux plantes : la rhubarbe dans la zone petits fruits, l’ail des ours dans les bois, la verveine citronnée dans la spirale des aromatiques, et l’hélianthe, le brachycome, le bidens, l’ipheion blanc, la verveine rouge dans la haie (côté est).
Ça, c’est du tas !
Sauvé de la déchetterie, on n’avait pas franchement besoin de cet amas mais il arrive à point. Merci Philippe ! Et oui, comme nos amies les ronces ne poussent pas assez vite (sisi, ça arrive…), on opte pour utiliser ces branches piquantes autour de nos tipis. Et bien, mine de rien, on en a déjà utilisé une bonne moitié rien que pour les arbres dispatchés sur le terrain.
Des respounchous
Pour continuer nos observations sur ce qui pousse dans la zone agricole : l’oseille, le salsifis et le tamier semblent se multiplier et se plaire un peu partout.
Petit focus sur le tamier
Le Dioscorea communis est une longue liane avec des feuilles en forme de cœur.
Les sommités des pousses sont appelées respounchous. Avec un nom pareil, on se doute que c’est du « coing » (sud-ouest de la France). Elles ressemblent à de petites asperges sauvages.
Il semble même qu’au nord de l’Occitanie, la cueillette soit une véritable institution surtout pendant les fêtes de Pâques. Pour tout dire, il est même inscrit à l’inventaire du patrimoine culinaire du Tarn.