Le greffage

Le greffage

La greffe est une technique de reproduction (à l’identique) d’une variété le plus souvent fruitière.
Elle consiste à implanter les tissus d’une plante (le plus souvent, il faut mettre en contact les cambiums) sur une autre (le porte-greffe). Ce dernier est le plus souvent un franc (arbre issu de semis).
L’intérêt est d’associer les caractéristiques du porteur (sa rusticité, sa vigueur) à celui du greffon (les fruits ou fleurs souhaités). Dis comme ça, ça fait un peu « Frankenstein » moderne, mais le greffage est pratiqué depuis l’Antiquité (mentionné dans les livres sacrés des Chinois datés de 6000 avant notre ère).

Il existe une bonne dizaine de type de greffage, à réaliser selon la période et les espèces. Les principales sont regroupées en trois familles :
la greffe par approche,
la greffe par rameau détaché : en fente (simple, latérale), en incrustation (ou en v), en couronne, anglaise (simple, compliquée), en oméga, F2 (double fente), en pont, par enfourchement (ou à cheval ou en fente inversée)
la greffe par bourgeon détaché : en écusson, en flûte (ou en anneau ou en sifflet), le chip budding (ou en placage), la « four-flap graft ».

Le greffe du mois

Lors de nos sessions greffage à la Pépinière collective, on s’est exercé à la greffe à l’anglaise simple et compliquée. En gros, il s’agit d’assembler le porte-greffe et le greffon (de même diamètre), préalablement entaillés en biseau.
La meilleure période est en mars/avril , lors de la montée de sève. Les fruitiers concernés sont la vigne, le pêcher, le pommier, le poirier, le cerisier et le prunier.

Conseils du Verger Conservatoire Régional de Villeneuve d’Ascq
cf. Greffer tous les arbres de Gaston Guingois

Quelques documents utiles en ligne :