S’enraciner pour tutoyer les cieux

S’enraciner pour tutoyer les cieux

Comme l’annonce un célèbre dicton, le moment est arrivé pour bouturer (à bois sec). Encore du clonage! Quand on y pense, sélectionner pour multiplier, c’est plutôt artificiel. Heureusement, on a aussi des francs (plants issus de semis) qu’on va planter, puisque c’est aussi la bonne période.
Enfin, avant et après la sainte Catherine, car comme nous l’a présagé le retour du rouge-gorge, le froid s’installe.

Même que le gèle a fait son apparition; figeant au passage, les capucines. On doute qu’elles s’en remettent…

Les bons comptes

Le moment semble approprié pour terminer l’entretien de la haie, Jean-Luc. Après un petit rafraîchissement à la débroussailleuse, on dégage quelqu’une de nos anciennes protections et on met des tuteurs à certains arbres.
Voilà, on peut enfin vérifier l’état de nos plantations et donc compléter le dernier inventaire : Jean-Luc, la haie (côté prairie) : 97% de réussite (à modérer). Effectivement on ne dénombre que 2 disparus : argousier et amélanchier. Par contre, une quinzaine de sujet sont assez chétifs. À surveiller en début d’année prochaine.

Quand c’est trop!

Au début de la zone prairie, un espace d’environ 30m² est peuplé de chêne. On a beau faucher, ça repousse. Pendant longtemps, on s’est demandé que faire avec cette abondance. On ne va quand même pas s’obstiner à couper l’herbe sous le pied. Eh bien, on va profiter de leur présence pour définir des haies de cheminement.
Allez!, on dessine une allée à la débroussailleuse. On garde 9 chênes de part et d’autres du long des 16 mètres (approximativement) de chemin. Puis on creuse (pour le moment) 13 trous pour de futurs plantations.

Aussitôt dit, aussitôt fait. On plante le chêne rouge, la myrte et liquidambar. Pour la suite, on prévoit de planter des oliviers, des vignes rouges (que l’on souhaite « associer » aux chênes), des myrobolans et cerisiers.

Un de planté, dix d’arrivés (enfin, presque!)

Nous sommes heureux d’accueillir des nouveaux venus : des bébés chênes rouges (Merci Laurent!), un noyer (Merci « petite » Laure!), un lot champêtre : frênes, érables, noisetier (Merci Cathy!), un bel olivier avec ses delospermas et des joubarbes (Merci Sébastien!). Ces deux derniers pots ont rapidement trouvé place : l’oliver à l’entrée du nouveau chemin et les succulentes dans le talus.

Nous avons également trouvé une place pour le dernier figuiers arrivés (en zone sauvage) et pour le mûrier du Japon (zone ti fruits).

Du déjà vu….

Ça pourrait être « un marronnier » mais c’est de saison ! Il pleut : donc on vide une 3ème fois le quart de cuve. Il fait froid, donc on rentre les plants et boutures dans la caravane. Et super nouvelle, on reçoit un gros ballot de foin (Merci Robert! et Laurent!). Donné et livré, c’est vraiment la classe!!!
Bien sûr, nous revoilà avec une entrée un peu « encombrée » mais on va pouvoir repailler prochainement le pied de nos tipis.

Les champignons, eux aussi, sont de retour. Pas très nombreux mais toujours aussi bizarres.