Une rentrée solaire
Après le soleil, la pluie… Ça rafraîchit les idées ! Ça nous permet surtout d’éclaircir un peu le terrain sans craindre les brûlures du soleil sur le sol et notre peau… Donc au programme : désherbage et bêchage. À cette époque, on imaginait vivre une rentrée maussade.
Mais l’accalmie fut de courte durée. Car après la pluie, la chaleur… ou plutôt lourdeur. Certes le ciel est parfois un peu voilé mais les températures annonce un début d’été. Même que les plantes font une nouvelle repousse. C’est à n’en plus finir….
Et qu’ça brille !
L’action « désherbage » nous permet de faire un rapide point sur les plantations.
Pour la zone petits fruits : tous les plants se sont bien installés (même si les fruits sont peu nombreux). Par contre, la tour de fraise n’a pas tenu le choc. Pour alléger la structure, on a enlevé les oyas, puis on l’a rafistolé. On y retravaillera cet hiver.
Pour le tunnel : la plupart des plants se sont implantés sauf un pommier, une vigne et un kiwi.
Pour la bande de tomates : une bonne moitié ont l’air en forme. Et ils commencent lentement à faire des fruits.
Un jour, tu seras un pot’âgé…
Après avoir délimité l’espace, on s’attaque maintenant à la préparation du sol. C’est environ 35m2 qu’il faut décompacter. Bien sûr, on a pensé à appliquer la méthode douce c’est à dire amender et attendre, mais il nous faudrait plus de matière : terre végétale, composte, fumier,… et patienter certainement 2 à 3 ans avant d’avoir un effet probant.
Alors on décide de labourer mais pas trop profond (une quinzaine de centimètres) à la pelle bêche. Le sol n’est finalement pas trop dur vu le temps sec,. Il y a très peu de cailloux. Par contre la bonne couche de racines nous oblige à retravailler une seconde fois la zone. Affaire à suivre (quand le soleil aura des ailes).
La suite du four
On continue la préparation du socle du four avec le ragréage. Pour ce faire, on réalise une sorte de mortier avec de la glaise du Tarac et du sable. On fait 3 couches en laissant à chaque fois un temps de séchage. Le résultat est plutôt satisfaisant. Malgré les 2 jours de pluie, notre mortier a pris et le socle est presque plat.
Grand test : après une petite lambada, on confirme, c’est solide !
La pluie nous a quand même convaincu de faire le toit rapidement. Donc, fidèle à la coutume local, on cherche le niveau sur le biais. Bah après tout, si on arrive à faire du droit avec le travers, c’est bien que le haut est identique au bas…
Pêle-mêle…
Suite aux ravinements de la fin mai, on dégage ponctuellement le cours d’eau. Pour le moment, le plus gros de la matière est déplacé sur les côtés.
On tente un marcottage de notre plante araignée (Phalangère ou Chlorophytum comosum).
On bloque sur l’hélianthe, qui après avoir atteint la cime de la haie, s’est majestueusement courbée, et continue de fleurir.
Mauvaise nouvelle : le « poullueur » a encore frappé !!! Cette fois, il a balancé les poules du pont. Pressé, il a dû sentir qu’on était beaucoup plus vigilent sur les voitures qui s’arrêtent.
Si on récapitule pour cette année, on a trouvé 4 poules (et des viscères) : fin mars, fin juin et fin août. Tiens, une coïncidence ? On continue l’enquête et pensons prochainement passé à « l’oeuffensive »…
Pou continuer sur une touche plus joyeuse, on cueille régulièrement les tournesols. Même qu’on a commencé à récolter les premières graines; 3 semaines après le ramassage des 2 premières têtes.
Pour finir, on récolte régulièrement des mûres. Force est de constater que les plus belles grappes sont souvent inaccessibles. D’ailleurs, c’est en hauteur qu’elles se plaisent le plus (bien que rampante, la ronce est aussi grimpante).
Tel l’arbre fruitier, c’est dans l’ouverture et la lumière que les fruits émergent. L’inflorescence, située aux extrémités des rameaux , fait progressivement apparaître les mûrons. C’est plus solaire qu’il n’y paraît! En tout cas, on est bien loin du côté sombre et impénétrable qu’inspire la ronce…
Pour les amateurs de lecture symbolique, un article d’intérêt : https://www.luminessens.org/post/2016/11/05/la-ronce