Ça s’en va et ça revient (on enlève et ça repousse)
C’est fait de tout petits riens (du genre arroser, tailler, transporter). Et ça revient, ça se retient, comme une ritournelle régulière!
Heureusement, on ne consigne pas tous ces détails ordinaires, toiles de fond vers un trou sans fin… On va plutôt se concentrer sur le résultat en tâchant d’oublier les innombrables recommencements visant à contenir (et non maîtriser) l’imposante vitalité de la nature (wouai, la phrase est longue mais pas autant que les kilomètres réalisés par nos allers-retours!).
Il y a un temps pour chaque chose, mais parfois il tombe au mauvais moment…
Alors que nous devons entretenir les accès puisque les branches deviennent franchement envahissantes, tailler nos haies semble nécessaire. Mais encore faut-il le faire en conscience…
Plusieurs facteurs sont à considérer, du genre : l’arbre n’est pas en dormance, la saison estivale (avec sécheresse ou pluies abondantes) est propice au développement d’infections et de maladies, l’évacuation des découpes est contraignante (et massive) et surtout c’est la période de nidification et de reproduction (d’ailleurs on en a eu la preuve…).
Donc on se concentre sur une taille modérée et fonctionnelle pour la haie qui longe le terrain.
On en profite pour désherber le parking, aidé d’un coup de débroussailleuse et on tente un mélange « naturel » à base de 20cl vinaigre pour 1 litre d’eau mélangé à 65gr de gros sel diffusé au pulvérisateur. On s’y est repris à 4 fois (x 4 litres) sur 2 semaines pour constater un résultat homogène.
Et puisqu’on a sorti la tronçonneuse pour « l’élagage », on continue le rangement des tas de bois envahis par la végétation :
- de la terrasse d’été pour dégager quelques branches bois délaissées en début d’année,
- de l’espace barbecue en déplaçant et empilant les vieux tas.
Mais comme, ça s’en va et ça revient; le bois est à peine rangé que déjà les branches de la haie s’entassent dans l’espace vide… Nous profitons donc d’un « barbecue » pour réduire l’amas feuillu.
D’une taille modérée à une taille douce
Pour la haie sauvage (qui traverse le terrain), on est carrément dans le détail. Pour le long côté prairie, on coupe les ronces et branchouilles qui débordent puis on dégage tous les prunelliers (« technique » utilisée depuis 2 ans). Pour le long côté zone sauvage, on continue nos tressages tout en supprimant les prunelliers (oui, c’est pas cool mais y’en a vraiment partout).
Et grâce à ce travail de fourmi, on découvre avec une émotion certaine un petit nid (c’est super bien fichu quand même!!!), posé dans nos tressages. On a même pu voir la femelle, qui pourrait être une grive ou un merle.
On confirme : c’est bien la période de nidification ! Aussi, on est fier d’avoir opté pour cette taille douce, dont l’effort est récompensé.
Bon, comme ça, on a l’impression d’avoir désépaissit un mouton…. Mais on a quand même retiré un peu de matière tout en étoffant la haie. Pour preuve, ce nouveau tas de branchouilles (pas si énorme), car ça revient, ça se retient…
Des petits riens qui en valent la peine… ?
Déjà on a complété la table à semis avec quelques « vieilles » graines de piments de trois origines différentes. Ensuite, on a repiqué les semis de capucines au carré-tipi. Puis on a bouturé cotonéaster et helichryse.
Sinon, pour les annuelles de cette année : les petits pois sont foisonnants et une poire de terre est apparue. Mais surtout, on est super content de voir poindre quelques vivaces placées au cours des 2 années passées : les hémérocalles qui prennent finalement de l’ampleur, une physalis est apparue (qui n’était pourtant pas en forme l’an dernier) et l’hélianthe s’est resemée naturellement.
Autre petit plaisir, les boutons de rose ne s’étant pas fait mangés par les chevreuils, on profite enfin des rosiers grimpants. Par contre, on est un peu déçu par l’orchis à odeur de bouc. La tige florale s’est presque fanée avant floraison.
Il y a encore quantité de choses de écrire sur nos dernières activités mais il faut savoir terminer un article…. Aussi, finissons en beauté avec le diaporama du moment…. (pêcher, arbre aux faisans, escallonia, millepertuis androsème, salsifis)
On va se faire une fleur et être un peu fleur bleu ou carrément à l’eau de rose… Mais si il suffisait d’arriver comme une fleur pour voir la vie en rose ? (ronce, œillet bleue et rose, chrysanthème, rose)