Ça y est !
Pour cet article, on se focalise sur les choses qui se terminent… Des petits trucs certes, mais qui libèrent de la place et nous permettent d’enchaîner sur les autres chantiers. C’est comme si on construisait une passerelle entre le projet et la matière…
Et puisque « le pont le plus difficile à traverser est celui qui sépare les mots des faits », on peut joyeusement déclamer : « ça, c’est fait ».
Pas tout à fait bâclé…
Ça y est, le « bac à semis » est consolidé; enfin suffisamment pour la durée de vie que nous lui projetons. En utilisant nos vieilles planches, on a estimé possible que notre construction éphémère tienne 2 ans.
Il faut dire que l’avantage d’utiliser du matériel en mauvais état, c’est qu’il nous laisse tout le loisir d’expérimenter l’imperfection. « Alors faisons le maintenant, au moins on l’aura fait » (Mademoiselle K).
Le bac terminé, on peut y mettre le BRF. Et re : ça y est ! Notre tas est enfin à ras (soit 7 mois après l’arrivée de la première livraison). C’est donc la fin officielle de la première étape du potager. On jette un dernier coup d’œil sur l’ensemble. Tiens, c’est marrant, on dirait une marelle…
Y voir plus clair
Après avoir débroussaillé les chemins principaux et la zone sauvage, on part à la recherche des plantations enfouies dans la prairie. Souvenons-nous, il y a presque un an, on choisissait les emplacements idéals pour tester l’utilisation des ronces comme couveuse de nos petits arbres. Et bien, on n’est pas déçu! Certains ressemblent vraiment à des klougs.
On repasse ensuite en zone sauvage, pour alléger nos touffes et avoir une meilleure vue sur nos plants.
Et ça y est : on peut faire un premier constat. En laissant la nature s’étoffer (que ce soit en zone sauvage ou en prairie), nos plantations ont bien tenus le choc. Pas d’agression animal ni cryptogamique, et le tout sans arrosage !
L’étape finale
Ça y est ! Six mois après avoir semé les tournesols, on a fini la récolte des graines. Il faut dire que le ramassage, le séchage et l’égrainage ont pris du temps. Mais on est plutôt satisfait du résultat après tout nos déboires.
Nous avons donc dépiauté plus de 45 têtes dont une quinzaine de petites tailles. Par contre, les variétés s’étant emmêlées, on est pas sûre de reconnaître les graines. Après vérification avec les sachets d’origine, seuls les « double géant de Californie » sont repérables.
Les tournesols récoltés, on peut nettoyer l’espace. On dégage alors « le mur de protection », on coupe les tiges des tournesols en morceaux et on les utilise pour pailler les plantations.
Ça y est, on a de nouveau accès à ce côté du tunnel. On pourra prochainement tailler nos petits arbres sereinement.