Chemin faisant
Comme l’aurait dit Goethe : « Le but c’est le chemin ». Même si c’est pas faux,… on va quand même l’entretenir pour le parcourir! Donc on ne s’arrête pas en si bon chemin et on continue d’arpenter le terrain en long, en large et surtout en travers pour créer et/ou aménager nos sentiers.
En bonne voie
Nous revoilà partis dans le jardin médicinal. Les cartons précédemment dépliés (dans une zone de transition) se désagrègent et les cheminements du labyrinthe commencent à verdir. Il nous faut donc intervenir.
On décide de déplacer ces cartons dans le jardin et de les recouvrir de cailloux/graviers (puisqu’on n’a plus de BRF). On les prélève dans le cours d’eau aux endroits sinistrés. Souvenons-nous, de grosses quantités de sable, cailloux et boue s’y sont déversées suite aux ravinements de l’an passé. Près de 25 seaux plus tard (avec un peu d’aide pour le transport ; Merci Gilles!), on arrive à mi-parcours…
Pour la seconde partie, on a eu un grand coup de main pour : dépiauter le reste des cartons, les mettre en place et apporter une bonne quarantaine de seau : Merci Gabin et Marie ! Il faudra certainement compléter quelques endroits mais le plus gros est placé et ça ne devrait pas s’envoler de sitôt…
Des passages passager
Il est grand temps de débroussailler les cheminements en zone sauvage. D’abord on déblaye l’autre côté de la haie sauvage. Puis on allège le bord des lisières qui débordent de ronces. Pour ce faire, on utilise notre nouvelle lame broyeuse. Le résultat est bluffant!
On termine par ouvrir quelques chemins de traverse en zone sauvage. Pour le moment, on veut juste dégrossir l’espace (on « contient » à défaut de maîtriser…). D’abord parce qu’on souhaite avoir des touffes autour de nos petits arbres (« normalement » faudrait pas, mais on le fait quand même!). Et surtout, parce qu’on attend la repousse de la prairie avant d’enlever plus de matière (on continue de pratiquer la tonte différenciée).
D’ailleurs, on a amassé le foin suite au débroussaillage de la praire. Encore une occasion pour pratiquer nos cheminements. À force de cheminer, notre esprit déambule… Et si tonton David précisait la citation de Goethe en chantant « Chacun sa route »???
Bref et Punaise!!! Notre entrée est de nouveau encombrée…
Enfin, on déblaye de tunnel de petits fruits (à la main et à la serpe). L’opportunité pour observer notre rhubarbe qui semble toucher les cieux (elle fait au moins 1m50)… D’ailleurs, tous les petits fruits ont fière allure. Petits mais costaux!!!
Sur la route du débroussaillage…
…on a pris quelques photos souvenirs. Déjà on a eu la bonne surprise de découvrir deux fruitiers sauvages âgés de 2 ou 3 ans. Un pommier sortant des ronces en lisière nord (preuve qu’elles forment une pouponnière) et un merisier dans la haie sauvage. Les deux ont certainement été apporté par un oiseau.
On s’est également arrêté sur nos plantations qui fleurissent et promettent quelques fruits pour cette année..
Et nouveauté 2024, nos premières fleurs de jacinthe des bois. Sinon, la glycine émerge et la prêle des champs fait son arrivée. On notera aussi une présence accrue d’alliaire et d’arum italicum. Ces plantes indiqueraient un excès en matière organique végétale archaïque et l’évolution du sol vers la forêt.
Super article sur l’Arum (ou gouet, pied de veau, colocase, birette, gobe-mouches, pine de curé), par Luminessens. Il symbolise l’union homme-femme et la fête de Beltane.
Destination finale
On installe et déplace quelques plantes et graines. On commence par planter le Deutzia au début de la haie sauvage.
Puis on déterre le mimulus aurantiacus (Diplacus) de la spirale ainsi que quelques touffes de thym qui s’étalaient trop. On plante le tout dans le jardin médicinal. On y ajoute les 2 agaves et on sème des tournesols (graines récupérées l’an passé) sur toute la butte extérieure du labyrinthe.
Pour finir, on notera des attaques au potager. Les pommes de terre semblent ne pas être la cible mais subissent le dommage collatéral. On pense qu’il s’agit d’un oiseau (on croit avoir reconnu un merle noir) à la recherche de cétoines (malheureusement encore présent dans la couche BRF). Bon, finalement ce sera une culture de respounchous…
Que cela ne nous empêche pas de continuer l’aménagement du potager en utilisant nos derniers cartons pour maintenir le cheminement.