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À chaque saison son rythme. En hiver, on profite du repos végétatif (en gros, de novembre à mars) pour planter les arbres et arbustes en racines nues (en évitant les périodes de gel). Il nous reste donc peu de temps pour compléter ces premières plantations.
C’est là qu’on opte pour la solution pépiniériste. Enfin, plus précisément, on a testé 3 possibilités : la pépinière horticole, la pépinière collective, la pépinière en ligne.
La pépinière horticole
Notre choix s’est porté sur une pépinière spécialisée dans la culture de plantes vivaces rustiques, pas trop loin du site. Pour cette fois, on a pris que 3 plants (au jardin de Taurignan). Mais il est bon de savoir qu’il existe une « spécialisation » des productions et que selon nos besoins et envies, on trouve de tout quand on se donne le peine de chercher.
La pépinière collective.
La proposition est simple : avoir de beaux fruitiers avec un investissement réduit et une connaissance accrue. Le moyen l’est presque tout autant : mettre en commun nos achats et nos savoirs.
Développons un peu… Fin septembre, les personnes intéressées choisissent la quantité de porte-greffe souhaitée. La pépinière collective s’occupe ensuite de faire la commande groupée auprès de pépiniéristes professionnels (ils n’acceptent que les achats en « gros »). A la livraison, les plants sont mis en jauge chez l’un des participants, dans l’attente d’effectuer les greffages.
Entre temps, chacun est invité à récupérer des greffons (cf. un article pour les novices : htttps://lapiboulade.fr/le-greffage/).
Courant février/mars, 2 week-end sont organisés pour réaliser collectivement le greffage de nos plants. C’est là, qu’en mode éducation populaire, nous échangeons sur les techniques, les variétés, nos projets…
La pépinière en ligne
On s’est lâché ! On a commandé 43 plants, pour la plupart des buissonnants. Il faut dire qu’avec une moyenne de 3 euros le plants, ça donne envie d’essayer. Bien sûr, pour ce prix, ce sont des bébés plants, principalement en racines nues. C’est un peu l’angoisse d’imaginer le transport qu’ils vont effectuer…
Entre la commande et la livraison, deux semaines se sont écoulées. Par contre, il n’a fallu qu’un jour, entre l’envoi et la réception. Quand on découvre le colis, on se demande comment ils tiennent tous dans le carton… C’est un peu serré, en mode sardine, mais plutôt bien conditionné. Les plants sont encore frais, humide et en forme. Reste à savoir si ils supporteront la transplantation.
Ici, nous avons testé « Le jardin des Gazelles », basé en Haute-Normandie. C’est une prise de risque, car les plants devront s’acclimater. En plus, ils n’ont pas de certification (c’est quand même mieux de voir où et comment ils sont cultivés), mais seul l’avenir nous dira si le jeu en vaut la chandelle…
Pour notre prochain article sur Jean-Luc (la haie…), nous ferons un point sur cette première phase de plantation. Il nous reste encore quelques plants à aller chercher chez nos amis et toutes les boutures à rapatrier. Mais on tient le bon bout.