L’herbe est toujours plus verte, d’ailleurs!
Ces derniers temps, c’est un peu la grisaille. Les nuages, poussés par le vent, font s’alterner soleil et averses pour laisser place à des nuits bien fraîches… Ceci étant, tout pousse avec somptuosité.
Nouveauté, on peut désormais capturer cet émerveillement avec notre nouveau mobile. Ainsi, les photos de cet article seront comme la météo : à la fois floues et claires.
Mise au point
Avant de commencer les semis dans le jardin médicinal, il faut compléter le cheminement du labyrinthe. Donc, on remonte encore du cours d’eau plus d’une soixante de seau de gravier/sable.
Et là, on est forcé de constater que le ravinement de l’an passé est beaucoup plus conséquent qu’estimé. Quand on voit la quantité prélevée sur le volume restant (par rapport à l’état d’origine du Tarac), on est estomaqué!!! En fait, on a quasiment rien dégagé… On peine vraiment à imaginer la masse drainée par l’érosion du sol.
Petit recadrage
Après avoir débroussaillé le côté route de la haie (Jean-Luc), on passe en revue les arbres, arbustes, arbrisseaux et buissonnants. Globalement, les sujets perdus de vue au dernier inventaire (octobre et novembre 2023) reste disparus. Mais tous les autres sont bel et bien au rendez-vous.
Puis, au détour de notre inspection, on remarque avec désolation qu’un merisier se fait dévorer (le seul des 3 qu’on a prélevé dans le bois). On pense qu’il s’agit des chenilles de la grande tortue (Nymphalis polychloros), espèce protégée en Île de France et qui vivrait 10 à 12 mois!
En mai dernier, on avait pris en photo la petite tortue, son cousin papillon… plutôt gracieux ! Aussi, comme elles ne s’en prennent pas aux merises (de toute façon, on ne pensait pas en manger), que l’arbre devrait s’en remettre et puisque que « le mal » est fait, on choisit d’observer le phénomène…
Quand même un peu désolé, on fait le tour des merisiers présent sur le terrain. Seul le plus gros situé en lisière nord semble subir des attaques (comme l’an passé). Il semblerait que ce soit la chenille de l’orthosia incerta (un papillon de nuit) qui s’acharnerait !
En chemin, on rencontre un tircis (pararge aegeria), qui a bien voulu se faire tirer le portrait…
Un objectif, des perspectives
Dans l’optique de maximiser l’ergonomie des rares aménagements du site, on bricole quelques rangements : des étagères, une tablounette et un rangement pour les « outils anciens » qu’on utilise peu.
Dans une optique visionnaire
On sème : un peu, beaucoup, passionnément et surtout partout!!!
- Sur la nouvelle plate bande : des ocas du pérou (avec des tubercules hyper motivés) et des capucines.
- Dans la spirale : roquette, coriandre. Et on y a repiqué du persil et de la ciboulette (en pot depuis l’été dernier).
- Sous le châssis (en pot) : tournesols, blettes, capucines et ail des ours.
- En pépibouturière (en pot) : du lupin et la bourrache (repiquée de la table à semis).
- Au tunnel des grimpants : cyclanthère, ipomée, capucine, kiwano, amarante, et quelques petits pois (repiqués).
- Au jardin médicinal : artémise, rose trémière, ricin, cosmos, nigelle, chicorée, amarante, phacélie, centaurée, datura, grande camomille, œillet d’inde, hysope, onagre, physalis, achillée rouge et orange, cosmos rouge, ancolie, canna, benoîte orange, puis le repiquage du semis de bourrache.
En plus, on a récupéré 2 bébés pêchers de vigne (Merci Laurent!) et on a acquit quelques plants des élèves de l’école du village : topinambours, soucis, primevère, lys.
Grand angle
Comme la pluviométrie actuelle est en notre défaveur, on se décide à bâcher les branches inoculées de mycélium. Une bonne occasion pour faire une prise de vue plus claire de la clairière de stockage…
Et n’oublions les petits détails, ces bonheurs simples et délicats du quotidien : le blanc soyeux du sophora, la délicate floraison de la viorne obier et l’arrivée gourmande de fraises en devenir…