On dirait que ça se calme…
Passé la mi-août, la végétation devient root. Les lianes roncières poussent moins vites, les feuilles commencent à tomber et les champignons apparaissent. Même qu’on en a trouvé des comestibles gustativement intéressants. Sisi, enfin!!!
Coup de balai
Puisqu’on n’a pas fini le rangement du tas de planches, c’est toujours le ménage par le vide… Et pour ne pas jeter les vieux bouts en décomposition, on va les recycler en cheminements.
L’idée est de regrouper les plantations et les pionniers de la zone sauvage en différentes petites haies (que l’on pourra densifier par la suite). Aussi, on commence par sortir la débroussailleuse, histoire d’y voir plus clair.
Même si on trouve que c’est un peu trop ordonné, des motifs apparaissent… À ce demander si on n’est pas en train de réaliser une fractale à grande échelle (oui, le soleil frappe fort!!!). Bref, on pose nos « boisis » (les bouts de planches de bois moisi) autour des bandes enherbées et on répertorie le tout sur notre carte.
Place nette
On continue le ménage et pour changer du « boisi », on se décide enfin à déplacer le sable (qui attend la construction du four depuis au moins 1 an). La végétation commençait à prendre possession des lieux, alors on s’est dit que les stocker hors sol pourrait être utile.
D’ailleurs, y’a pas que des « mauvaises herbes », les fourmis rouges aussi aiment le sable… Nous, on les aime pas, ça pique! Et avec la température, nos nerfs sont mis à rude épreuve.
On continue en dégageant les branches squattées par les taupes et les campagnols. Punaise, mais ils sont partout!
Mais on ne va pas lâcher l’affaire, l‘opération perturbation se poursuit mais en mode « BOUGE de là ». On ne s’arrêtera que quand ils arrêteront de pulluler sur nos aménagements !!!
Parce que vraiment, il y a de la place ailleurs!
De fait, on fait un petit ravalement de potager. Car là aussi, c’est la teuf : une rav’ageur party en toute impunité. Déjà, on enlève un maximum de paille qu’on met sur les cheminements, on remet la terre sur nos buttes et on tasse les trous.
On pense prochainement semer de l’engrais vert au potager (on notera que le brf s’est décomposé), aussi ça serait bien qu’ils arrêtent de creuser partout. Du coup, quelques jours plus tard, on arrose avec nos vieux purins (prêles et fougères), les anciennes et les nouvelles mottes de nos squatteurs. L’odeur s’accorde parfaitement avec le fumier de nos voisins (qui attend l’épandage).
Maniaque de l’aiguillon
On va profiter de l’accalmie pour tailler les ronces de la haie (Jean-Luc). C’est pas que ça nous démangeait, mais c’est plus pratique pour éclaircir nos plantations. Du coup, on débroussaille les cheminements puis on enlève une bon volume de lianes.
Au passage, on prélève quelques branches pour faire des boutures.
Puisqu’on a la débrouss’ en main, on passe les cheminements au rotofil et on ouvre une nouvelle zone au début du terrain pour de futurs plantations. On cleane l’espace des petits fruits et le tunnel des grimpants. L’occasion de constater que nos pommiers en palissade prennent formes.
Dépoussiérage
Ça y est, nous revoilà en Pépibouturière pour des sessions de bouturage. D’abord, les prélèvements de la haie (Jean-Luc) : symphorine, cotonéaster et lonicera.
Puis on divise l’origan de la spirale aromatique et des fraises de la tour à fraise.
On a aussi récupéré (Merci Gilles!) des boutures de bignone, misère, oranger du mexique et de 2 vignes. L’une des vignes prélevée ayant marcotté, on mets les lianes racinées directement en place à 2 endroits libres dans le tunnel des grimpants.
Dans les recoins
Concernant la transformation du bois, on fait toujours quelques constructions éparses, comme ces 2 bancs à l’espace feu de camp.
Concernant le stockage de l’eau, on doit dériver la gouttière car nos cuves sont pleines.
Concernant les fruits, les pêchers sont de retours. Et on est super content de constater l’arrivée des premières noisettes plantés il y a 2 an et 1/2.
Jusqu’au sous-sol
C’est le retour des champignons. Déjà, on a trouvé des bolets certains rudes, d’autres orangés (à confirmer). Mais surtout on a des cèpes, trop chouette !!! Une petite dizaine, c’est peu comparé à l’abondance qui couvre actuellement le territoire (en Ariège des cueillettes ont atteint les 50kg). Mais c’est un début.
On est retourné voir nos « flamby », toujours autant flamboyant. Il semblerait que ce soit un ganoderme luisant ou reishi. En tout cas, ils sont peu nombreux et toujours au même endroit.
Et pour la curiosité, on a ouvert un œuf de Phallus impudicus. Mais on n’a pas été jusqu’à tester son goût (qui se situerait entre radis et raifort).
Pour finir, on a regroupé quelques champignons blancs : des amanites, des agarics ?