Quand ça fait « haïe » : R.I.P.

Quand ça fait « haïe » : R.I.P.

La mise en forme du talus n’a pas été de tout repos. Sauf le repos éternel que l’on souhaite à ces travailleurs du sol, sacrifiés sur l’autel du talus. Et ils méritent bien ce petit hommage ! Car plus il y en a plus le sol est fertile. Donc : merci d’avoir été et désolé de vous avoir secoués, écrasés, coupés en deux voir en trois.

C’en est fini de la tranchée !

Plusieurs heures ont été nécessaires pour casser les mottes (du moins en surface) et façonner le talus.
Mais au fait, pourquoi tant d’efforts, alors que nous aurions pu laisser le temps faire ouvrage (en partie)?
Ce travail a permis d’affiner la terre et de créer des fissures dans le sol permettant à l’eau et à l’air de s’engouffrer en profondeur. De plus, nous espérons planter ces prochains jours et l’idée de faire des trous semble beaucoup plus agréable…
Enfin, l’objectif était d’obtenir une forme trapézoïdale avec une base de 2m, une hauteur de 0,8m et un sommet plat sur 1m. Et, le plus important : définir l’angle de talus (l’inclinaison) sur la pente de déversement; dans l’idéal 33° (en règle générale, il se situe entre 25 et 45°, pour assurer la stabilité).

Pour correspondre à la théorie, il nous manque de la terre (végétale).
Aujourd’hui, nous avons environ 0,6m de haut pour une pente approximative de 45° (c’est limite mais ça passe), une base d’environ 1,6m pour un sommet proche de 0,7m.
Et il y a des chances que cela reste ainsi, sauf si il pleut de la terre !?

Car nous devons rapidement passer à la prochaine étape : le paillage.
Ayons un peu de décence ! On ne peut pas laisser la terre à nue (cela évite entre autres le lessivage des nutriments). Et puis c’est la moindre des choses, après l’avoir retourné et piétiné.
Là encore, nous présentons nos excuses à la Terre : pardon d’avoir utilisé une technique de sauvage civilisé. On fera mieux la prochaine fois !