Ça, c’était avant.

Ça, c’était avant.

Le solstice passé, nous entamons la phase parking (le terrassement). Le plan de départ prévoyait approximativement une surface de 60m2 sur un dénivelé d’1m.

Premier jour : bornage de la zone et décaissement

C’est le moment de se projeter concrètement. Comment s’évacuent les eaux ? Quelle est la composition du sol ? Comment prévoir la voie d’accès ? Quoi faire avec cet étrange dénivelé ?
Au moment de niveler le sol, nous décidons de ne décaisser qu’une partie de la surface et délaissons l’entrée du terrain. Celle-ci est bien compactée par le passage des tracteurs. D’ailleurs un petit grattage de la couche supérieure confirme : il y a plus de cailloux que de terre végétale.

Deuxième jour : le remblaiement (on ne s’attendait pas à ça ! ).

On nous livre une terre de remblais de Saint-Julien-sur-Garonne. Je précise le lieu car il indique sa composition : des galets toutes tailles mélangés à une terre sablonneuse.
Mais la surprise, c’est le camion de livraison. Aussi énorme qu’un galet à côté d’un cailloux !
Et là, ça ne passe pas. Notre accès reste trop en dévers pour que le benne puisse décharger sans se renverser. Solution : mettre tout sur la route (c’est « Beyrouth »).
Après, il faut faire vite car on n’a pas prévu de bloquer le chemin aux riverains. Mirza se déchaîne pour caler tout ça proprement à l’entrée du terrain. Un ‘ti coup de balais et c’est reparti ! Le camion fait sa seconde et dernière livraison de la journée; toujours sur la route.
Au total, on estime avoir entré 35 tonnes… à vue de nez.

Troisième jour : ré-ajustement et compactage.

Les prochaines livraisons de terre de remblais étant reportées à mi-janvier (eh oui, c’est les fêtes de noël), nous en profitons pour repenser le plan du parking. Car à bien y regarder, nous pouvons déjà y placer 4 voitures (ce qui correspond à l’objectif de base).
C’est décidé, nous conservons la forme crée la veille avec quelques ajustements : étirer un peu la terre, ajuster le niveau et consolider le cheminement. Pour ces rectificatifs, Mirza réalise un travail d’orfèvre. Imaginez… un géant qui écosse des petits pois.
Il s’agit ensuite de bien compacter la zone. En guise de dameuse, Mirza et Cie effectuent une chorégraphie en marche avant et marche arrière.
Le paysage se modèle sous nous yeux… un paysage aux allures d’Arizona Dream en Haute-Garonne.

Quatrième jour : le soutènement.

Avec le nouveau plan, la superficie du parking s’approche des 45m2 pour une dénivellation de 60cm (toujours à vue de nez). Quant à la zone décaissée non utilisée, elle change de destinée : un espace de travail à plat (ça peut-être pratique de ne pas tout mettre sur cale !).
Aujourd’hui, Il faut soutenir la couche ajoutée. La terre décaissée est déplacée et tassée au pied de la dénivellation. Et ainsi se termine cette première étape du chantier (dans l’attente d’une autre livraison de terre de remblais).
Nous continuerons régulièrement de compacter la terre puis on procédera « aux finitions » avec la pose d’une couche de gravier ou de calcaire, certainement au printemps.