Qui s’y frotte, s’y pique

Qui s’y frotte, s’y pique

Si les prunelles blettissent, c’est bien qu’il commence à faire froid. Bon, il ne gèle pas encore mais les jours raccourcissent toujours. D’ailleurs, sur ce prochain mois, on va perdre 30mn de soleil (surtout le matin). Nous voilà donc obligé de contempler son coucher vers 17h20 (seulement si la météo le permet)… Avouons toutefois que le temps se prête bien à la plantation.

Tout ce qui vient du coeur va au coeur (le Talmud)

Nous sommes supra content d’accueillir des petits nouveaux à La Piboulade!
Tout d’abord, un quetschier de Bitche (Merci Françoise) et envoyé par ma famille (Merci Anna et Michel) et des trachelospermums jasminoides vivant nos loin de là et déposés par un ami (Merci Damien).
Puis, lors d’une bourse d’échange de l’association Vivre en Comminges, on a récolté tout plein de plantes (tiges de tamaris et plante camembert, 2 inconnus, rue, nigelle de damas bleu, tanaisie, cyclamen feuille de lierre, bignone orange) et des graines (cyclanthère medium, fèves, féveroles, monnaie du pape, petit pois mont Morly, artichaut, ciboulette).

On a aussi craqué et acheté quelques plants chez 2 pépiniéristes.
Le premier en local : Pépins perdus, où l’on a trouvé un pluot (hybride abricot-prune) Vesuviano et un arbre à salade (Toona sinensis).
Le second en ligne : mesarbustes, où l’on a sélectionné des plantes plutôt ornementales. Bien qu’on priorise les sujets comestibles et/ou fonctionnels, on considère cette fois les couleurs, formes et motifs, utiles pour « nourrir l’âme ». Bref, on accueille : arbre de fer rouge orangé, prunier des sables pourpre, arbuste aux bonbons violets, cerisier du Japon à fleur rose vif, genévrier d’Irlande vert bleuté, saule pleureur, trèfle arbustif rose pourpre, cerisier à grappes à fleurs blanches, arbre à miel aux cent mille fleurs, cornouiller blanc à bois rouge et feuillage panaché.

On sème un peu au potager des fèves/petits pois sur 2 bandes et de l’engrais vert (féverole) sur 2 bandes. Et, bien évidemment, on plante en suivant.
D’ailleurs, ça sera certainement la dernière session pour cette fin d’année :

  • dans le talus : trachelospermums, misère, bergenia
  • dans le labyrinthe : tanaisie, rue, nigelle, genévrier, arbre aux bonbons
  • sur le chemin vers la zone médicinale : arbre à salade, cerisier du japon
  • en zone prairie nord : arbre de fer, pluot, quetschier, trèfle arbustif, prunier des sables, cornouiller blanc
  • derrière la caravane : arbre à miel
  • en zone sauvage : cerisier à grappes, saule pleureur

Qui se fait trèfle est piétiné par les poules (proverbe arabe)

Il va s’en dire que pour réaliser nos plantations dans le labyrinthe, on nettoie l’espace avant. C’est donc la seconde fois cette année qu’on le débroussaille (soit 4 mois plus tard) et ça nous pris plus de 10h (mais on s’est acharné sur les églantiers et les ronces).

Pour ce travail de précision, pas d’autre choix que de déraciner et faucher à la main… mais toujours avec l’aide un super outil : la serpe italienne (donnée, y’a plusieurs mois, par un ami, Merci Sébastien!).

Parce qu’on en parle pas beaucoup mais être bien outillé c’est important (surtout quand on utilise l’objet plusieurs jours d’affilés).
Sûrement qu’un jour, on écrira un article sur nos équipements indispensables. Mais en attendant (et en avant première), on le certifie, la serpe c’est comme la pelle-bêche et la fourche-bêche, juste incontournable!

Qui se garde à carreau n’est jamais capot

N’en déplaise aux prunelliers, les ronces continuent de nourrir les oiseaux. Car même si leurs rameaux se défeuillent, certaines mûres parviennent à maturité jusqu’à mi-novembre (il faut juste ne pas espérer en faire des confitures)!

Dans un autre genre (celui qui déborde), les capucines continuent de s’étendre majestueusement (ça faisait longtemps qu’on en avait pas parlé). Donc on continue nos récoltes de graines avant que le gèle ne les flétrisse. Mais revenons à nos prunelles, qui elles, sont bonnes à manger après les gelées.

En surfant sur le web, on a trouvé le site de Nathalie Deshayes (https://plantes-sauvages-comestibles.com).
Elle présente merveilleusement les plantes sauvages comestibles, en mélangeant une base de nutrition à une pointe d’information botanique, avec une bonne dose d’inspiration culinaire.

À conseiller à tous ceux qui apprennent en mangeant!