Tu veux ma photo ?!
Les articles sont illustrés avec un certain nombre de photos. Pour notre regard avisé (car dedans jusqu’au nez), elles sont informatives et montrent l’évolution du lieu (disons qu’on se comprend).
Mais vu de l’extérieur, il faut avouer que c’est pas très clair. Ben, on n’est pas photographe… ni journaliste, ni botaniste, ni paysager…
Conscient de nos lacunes, on va essayé d’illustrer La Piboulade en images (animées) puis en mots (ailés); genre : un article en immersion.
Muet mais sonore
On prévient de suite, cette vidéo n’a pas été réalisée avec un drone. D’ailleurs aucun matériel professionnel n’a été maltraité durant ce tournage. Ben, on n’est pas cameraman… ni monteur, ni documentaliste, ni naturaliste…
Dernière précaution : il faudra plus de 10mn pour visionner son intégralité, mais la musique est sympa!
Si « une image vaut mille mots » (Confucius), on espère que ce petit film taiseux saura montrer l’évolution du lieu depuis les premières installations, il y a 2 ans 1/2.
C’est qui : on ?
Puisque ces articles sont écrits avec ce pronom personnel indéfini, qui désigne probablement plusieurs individus mais qui est toujours conjugué au singulier, partons à la rencontre du 3ème type…
ON, c’est déjà moi (la personne qui écrit) ainsi que tous mes autres moi.
ON, c’est toutes les personnes qui m’inspirent et avivent mon humanité.
ON, c’est surtout lui : le lieu, ses occupants, l’écosystème.
ON, c’est le personnifier et l’inclure aux décisions.
ON, c’est la possibilité de cacher mon « indivi-dualité » pour devenir interprète.
En qualité de novice, la quantité d’informations et de connaissances scientifiques sur l’agroforesterie (et disciplines analogues) sont aussi passionnantes que déroutantes. C’est souvent à en perdre son latin (et son grec)!
Avec l’observation et le ressenti, les choix sont plus encouragées par la créativité que par la compréhension. Comme dirait Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur (…) ».
Pour résumer, on pourrait dire que le « je » se métamorphose en « j’eux »… Et avec tout ce monde, j’ai parfois l’impression de participer à un jeu coopératif grandeur nature; une sorte de « Qui est-ce… qui jardine qui? ».
Ou t’être que j’ai simplement capté cet appel dans l’air du temps; celui qui pousse à planter (petit clin d’œil à « L’Homme qui plantait des arbres » de Giono ).
Et puisque je ne suis ni chercheur, ni penseur, ni savant, ni artiste… peut-être puis-je prétendre au titre de chevalier qui dit « Ni ! » ?