BRrr!! Ça se rafraîchit
Ah! Novembre… La nuit, le frais, l’humidité. Les feuilles qui jaunissent, roussissent, flétrissent. « Tout bois prend racine ». Mais où est la pluie ? Parce qu’on en entend beaucoup parlé mais on l’a pas trop vu en vrai ! Pourtant ça serait un super cadeau pour les 1 an de La Piboulade (et oui, déjà !). D’autant que cette fois, on est un peu plus prêt à planter.
Déménagement
On profite donc de ce début de mois pour rapatrier les boutures dans la caravane et le châssis. Finalement, il reste encore de la place !
Amendement
Et, à la faveur d’une petite précipitation, on se décide à semer des fèves le long de la haie sauvage (côté ouest). On y avait disposé du foin fin juillet. C’est environ 230 fèves (d’origine locale) qui ont été semées en poquet de deux, pour moitié enterrées à 3/4 cm et pour l’autre moitié, placées au sol sous le foin; le tout disposées en ligne et séparées de 50cm. Les fèves ont été trempées dans l’eau une bonne heure.
Ici notre objectif est d’améliorer le sol. Utilisée comme engrais vert, la fève ameublit et aère le sol avec ses racines pivotantes profondes. Elle est capte et fixe l’azote de l’air dans le sol par l’entremise d’une bactérie (rhizobium). D’ailleurs, au moment d’enlever les plants, il faut couper les tiges à la base pour que les racines puissent se décomposer dans la sol (et y conserver l’azote) et se servir des feuilles comme paillage.
Évidement
Pour ces plantations d’automne, on va commencer par occuper les parcelles et compléter la haie, Jean-Luc. Mais tout d’abord, on creuse. Plus facile à certains endroits que d’autres. Côté prairie, on a fait 11 trous et côté sauvage, on a en fait 5. L’idéal serait une bonne pluie avant de continuer.
Amassement
Puis on récolte de la terre fraîchement retournée. On ne saurait dire quel animal fait des tas aussi propre. Y’a pas de trous, la terre est plutôt fine, y’a pas de fourmis, avec plus ou moins du bois décomposé. Ces tas de terre sont situés proche de souche en état de décomposition. Des cétoines ?
Placement
A ce jour, on a planté dans la haie (Jean-Luc) : 1 genêt à balais, 2 églantiers, 1 rosier, 1 althéa, 2 hêtres, 1 micocoulier, 1 févier, 1 cornouiller blanc, 1 hortensias, 1 érable, 7 lot de fusains et 7 lot troènes (ces 2 derniers étant des boutures de l’an passé).
Dans la haie, côté champs (derrière la caravane), comme les boutures de saules n’ont pas survécu (faut dire qu’on n’en a pas pris soin), on replante et on y met un saule et un orme champêtre récupérés sur le site. Notons que le vinaigrier planté en début d’année semble survivre aux attaques de chevreuils; mais c’est pas sûr.
Décuplement
En arrière-plan, on continue les expérimentations : bouture de racine (lin de nouvelle Zélande), boutures de tiges (jasmin d’hiver et lilas des Indes), semis (catalpa) et stratification de graines (cognassier japon).