Ça cogne !

Ça cogne !

Pile ou face ? Pile, on crame. Face, on s’trempe.
Le moins qu’on puisse dire; c’est qu’en mai, ne fait pas ce qui t’plaît. Et en juin ? Ça commence pas bien…
Depuis 10 jours, c’est le chaos ! On passe des coups de soleil au de foudre en moins d’une heure. Stupéfait par les rideaux de pluie qui s’écroulent à terre, on s’abrite dans la caravane. Et on écoute : le tambourinement de la pluie, le tapotement de la grêle, les tremblements du tonnerre…

Essartage

On continue d’éclaircir le terrain. Et cette fois, on tente la fauchage de la zone carex.
On enchaîne sur le débroussaillage des chemins principaux (ça fait du bien d’avoir les pieds au sec).

Précipitation

En gros, on a le droit à une bonne drache tous les 2 jours. Pas le temps de dégager Tarac (pour retrouver l’accès à l’eau) que déjà la « crue » revient. Le terrain est bel et bien gorgé; et le ravinement se poursuit…

29 mai
30 mai
24 mai
24 mai
30 mai

Désolation

Les images parlent d’elles-mêmes (le champs d’à côté).

Replantation

Malheureusement, une bonne moitié des tournesols se sont fait bouffer ! On a donc refait des semis et maintenant on repique. En bonus, on balance un peu de terre de diatomée (régulièrement), histoire de calmer l’estomac des ravageurs.
Au passage, on plante aussi nos semis qui ont pris : les cosmos et capucines sous le tunnel, les ricins et les lupins dans la haie.

Encore des nouveaux arrivés : un palmier chanvre et quelques petits plants achetés à la bourse aux plantes : fraisiers, menthe glaciale, ciboulette, santoline, cléome (plantés dans la tour à fraise, la spirale aromatique et le talus).
Et nouveauté ! On fait nos premiers purins : ortie (insecticide, antifongique, fertilisant, engrais, désherbant), prêle (fongicide, phytostimulant, insectifuge et insecticide) et fougère (antiparasitaires, réplusif, engrais). Il nous reste encore un seau pour faire de l’eau de saule (très prochainement).

Intensification

La spirale aromatique et l’espace courge commencent vraiment à avoir de la gueule.
Et petit bonheur du quotidien : l’entrée se pare toujours des plus belles couleurs comme pour nous souhaiter la bienvenue.

Franchissement

Un pont de perdu, un viaduc de retrouvé.
Là, on a mis du lourd : deux grosses poutres de près de 6m ! On n’avait pas plus grand sous les mains (c’était déjà bien galère à transporter). D’ailleurs un grand Merci à Gabin qui n’a pas hésité à mouiller sa chemise et crotter ses bottes !

Le pont arrive juste au niveau de la dernière crue (c’est pas terrible mais mieux que l’autre passerelle).
Bien sûr, il nous manque des planches (récupérées de l’ancien pont). Alors on se met à chercher dans notre tas de bois (le choix devient de plus en plus limité) et Tatata : nous voilà avec un nouveau pont tout biscornu (mais costaud!).