Ça grouille; alors on observe !

Ça grouille; alors on observe !

En sillonnant le terrain de la Piboulade, on regarde, on sent, on goûte, on touche et on écoute.
Mais pour pouvoir vivre ces expériences, il faut laisser faire la nature…
C’est pourquoi, après notre défrichage frénétique, nous avons décidé de laisser des espaces s’exprimer sauvagement (enfin, naturellement). À ce jour, on estime avoir conservé 1500m² (en zone agricole) de prairie.
Avec toutes ces fleurs et plantes fourragères (graminées et légumineuses), ça bourdonne ! Les pollinisateurs sont nombreux à venir butiner. Car il n’y a pas que les abeilles pour féconder les fleurs !
Les insectes pollinisateurs sauvages sont nombreux : les hyménoptères (abeilles sauvages, guêpes, bourdons, fourmis…), les lépidoptères (papillons…), les coléoptères (coccinelles, scarabées…), les diptères (mouches, syrphes …). Ils contribuent à la reproduction sexuée de 80% des plantes à fleurs de la planète : de quoi booster la biodiversité.
Aussi, au vu de leur nombre et de leur taille (et de nos connaissances), nous ne ferons pas d’étude entomologique. On va se contenter de photos, d’ailleurs bien difficile à prendre.

Note du preneur de vue : une petite mise au point

Amateur par défaut, cet exercice photographique se veut plus informatif qu’artistique…
… même si il est souvent frustrant de ne pas réussir le bon cliché; celui qui révélerait toute la poésie de l’instant.

Mais à la décharge du photographe, notons que le téléphone utilisé comme appareil photo est très limité (ses possibilités, sa définition et sa capacité de stockage). En plus, faut voire les conditions climatiques ! Pourquoi le soleil se place-t-il à contre-jour ? Existe t-il un moment où il n’y aurait pas de vent ?