Canicule : Jean-Luc est vert !

Canicule : Jean-Luc est vert !

Voilà déjà quelques semaines (quatre, peut-être cinq ?) que le soleil ponce énergiquement nos peaux ! De bref épisodes orageux nous ont permis un petit répit mais la sécheresse commence s’affirmer et la canicule est belle et bien au rendez-vous.

Pourtant, Jean-Luc a l’air plutôt en forme; même si le talus (sur lequel il se pose) est sec, il reste frais (merci à la paille).
Sans arrosage, les petits pois (arrivés on ne sait comment) donne des petits pois !
Les calendulas, l’œillet et l’arbre aux faisans fleurissent joyeusement.
Les petits fruits rouge sortent le bout de leur nez.
Les boutures de lonicera et de sauge à petites feuilles s’implantent.
Et la potentille rampante (adventice tenace pour les jardiniers) s’étend, à priori, en complémentarité avec nos arbustes (en tout cas, on préfère aux ronces…).

Petit pois
Oeillet
Arbre aux faisans
Cassis
Groseille

Petit focus sur la potentille rampante.
Excellente plante bio-indicatrice, la potentille est une espèce pionnière pour recoloniser une terre mise à nu ou perturbée.
Elle indique un sol un peu trop riche en azote et dans notre cas rudéralisé (ouaip, encore un mot pas facile à caser dans une conversation). Bref, le signe d’un compactage du sol.
Elle aime le soleil et les zones un peu humides (donc l’eau serait accessible à Jean-Luc?).
Ses racines pivotantes d’une dizaine de centimètres devraient permettre une meilleure aération du sol et son décompactage. Elle forme de longs stolons (jusqu’à 1m de long) qui favorise son expansion (et pour le coup, elle devient un bon couvre-sol).

Sauge
Lonicera
Potentille

Les autres faits divers

Les attaques continuent mais restent sporadiques et anecdotiques.
Pour une raison inconnu, le chevreuil qui zone dans le coin (si si, on l’a vu plusieurs fois!) mangent les chênes de la prairie (ceux épargnés par la débroussailleuse) mais seulement 1 sur 2.
Une taille naturelle ?
Notons aussi des trous vides ou pleins, particulièrement du côté « sauvage » de la prairie (un jour, on réalisera un plan des aménagements).

Des expérimentations sont en cours sur le talus du parking.
Suite à la couche d’argile déposée dernièrement, on a eu envie de tester une végétalisation en mode sauvage. On a glissé quelques vivaces dans les interstices : houttuynia, lysimiaque et delosperma.
Pas sûr qu’il s’agisse d’une bonne idée, car le soleil et la chaleur sont à leur maximum à cet endroit ! D’ailleurs, peu de temps après on a dû pailler car déjà les feuilles tournaient de l’œil.

Les aménagements se poursuivent.
On a presque terminé l’espace Pépibouturière. C’était franchement capital. Avec ce soleil, il est presque impossible de travailler dans le champs. Maintenant on peut repiquer, rempoter et même respirer tranquillement.
Et puis aussi, on a enfin défini l’espace barbecue et inauguré le premier feux de joie à la Piboulade (bientôt le solstice…).

On jette des passerelles !
Bien sûr, on souhaite toujours avoir des ponts dignes de ce nom, mais pour l’heure on fait simple.
Donc on a transformé une vielle échelle en bois en passerelle; qu’il faudra arrimer ou amarrer en prévision des rares crues.
Une autre passerelle a été déposé à un endroit particulièrement boueux de la forêt. Elle restera là le temps d’étudier le phénomène (qui risque d’être une bonne nouvelle).

Casa toujours pimpante…
On a commencé à nettoyer Tarac. Franchement, on se voit dedans (en tout cas sur une partie du cours d’eau).
Et aussi, on débroussaille et taille les bois. Enfin, juste les cheminements; pour pouvoir circuler et transporter le bois.