C’est le planté de bâton
À force de faire des trous (plus d’une dizaine de plus), on fait concurrence aux blaireaux. Le terrain est en mode gruyère, parfois boueux, parfois gelé… Ce qui, dans l’ensemble, apporte une ambiance plutôt lugubre. C’est donc avec une impatience certaine qu’on cherche à combler ces vides; au grès des aléas climatiques.
Tout d’abord, on continue par compléter les parcelles côté prairie (tilleul à grandes feuilles, kaki, charmille).
Puis on continue dans la zone carex. Chaque plants a le droit à sa protection individuelle. D’ailleurs, ces tipis enguirlandés de ronces donne une touche noëlesque (ou noëlienne ?). Progressivement les vides se comblent et ça fait chaud au cœur !
On a planté : bourdaine, charme, tilleul à petites feuilles, figuiers, noyer, châtaignier, 2 pommiers, myrobolan, érable, cognassier, kaki, abricotier.
Gardons le flegme !
Et puis avec l’arrivée du grand froid (4 nuits en dessous de zéro), on fait une pause. Faut dire que c’était congelé ! Les sceaux qui étaient remplis d’eau ont entièrement figé (ça fait de gros glaçons bien difficile à démouler). Notre mélange de terre était dur comme rempli de cailloux. Même les bouteilles d’eau dans la caravane ont pétrifié !
C’est à cet instant qu’on s’est souvenu… On a bien repaillé la haie, mais on a oublié de remettre une couche sur les parcelles côtés prairie. C’est une sensation plutôt réconfortante de couvrir nos petits plants; comme si on les emmailloter.
Échange graines et plants
Organisé par l’association Vivre en Comminges, le troc permet de « partager, découvrir et se rencontrer autour des plantes ». C’est un moment convivial qui permet des échanges simples entre amateurs et passionnés. Nous y avons récupéré des plants (géranium, lamier jaune, fraisier capron, saule pleureur, néflier du japon, groseillier), des boutures (coriandre vietnamienne, osier, menthe pomme, cérinthe major, misère, jasmin, buddléia) et des graines.