Coup d’soleil dans la brume

Coup d’soleil dans la brume

C’est dingue! C’est l’hiver et pourtant les après-midi sont incroyablement estivales. Même qu’il faut penser à boire pour éviter l’insolation. Franchement, c’est particulièrement agréable et ça nous permet d’avancer sereinement sur les différents chantiers… D’autant qu’on a pas à se plaindre de la sécheresse puisque le terrain reste humide. Preuve en est ce brouillard compact, cotonneux, à la fois inquiétant et lénifiant qui enrobe la Piboulade, le matin et/ou le soir

Un peu plus court

Voilà une première : on s’exerce à la taille de formation sur la haie, Jean-Luc. Enfin, relativisons, il s’agit d’une taille dite libre et que sur les arbres fruitiers. Mais bien qu’ils soient petits, depuis leur installation (c’est à dire presque 2 ans), ils ont suffisamment poussé pour fournir un petit tas de branchouilles.
Puisque rien ne sert perd et que tout se transforme, on a souhaité réutilisé les branches pour faire des boutures. Ni une, ni deux, on prépare relativement « rapidement », une bande côté haie sauvage (sur 1/3 de la ligne des tomates de l’an passé). On y plante nos bouts de bois et on ferme la bande avec les branches de prunelliers.

Après cet éclaircissement, Jean-Luc est prêt à recevoir sa nouvelle protection pour l’arrivée du printemps. Ça tombe bien, on va pouvoir utiliser le tas de ronces accumulé lors du rafraîchissement de la haie sauvage (on plaque simplement les lianes au pied des arbres). Il nous reste encore quelques ronces à ajouter pour finir cette « décoration » sur toute la longueur.

Un peu plus léger

On continue d’alléger la haie sauvage et après les ronces, on coupe court aux prunelliers, en espérant que ça laisse plus de place aux cornouillers.
Maintenant que la plus grande partie des « piquants » a disparu, on peut commencer à tresser la haie sauvage. Dans l’absolu, on aimerait bien faire un genre de plessage. L’objectif est d’étoffer le bas et de ralentir le haut. Bien sûr, comme ils continueront à pousser, il faudra tresser régulièrement les branches qui dépassent. Bon, comme on n’est pas vraiment convaincu du résultat, on décide de ne pas tresser l’autre côté de la haie (du moins, pas avant l’année prochaine).

Un peu plus touffu

On a reçu quelques vivaces. C’est le cadeau d’un usager de la route (chasseur, de son état), qui est amateur de plantes et semble apprécier la transformation du terrain. Merci Joachim!
Parmi les plantes rapportées et étiquetées avec soin (même si on n’a pas tout déchiffré), on a planté une camomille des teinturiers (anthémis) et des jacinthes des bois au pied tunnel (côté lisière), l’onagre et l’euphorbe sur le talus, le chardon des pays nordiques (centaurée?) et la coquelourde en compagnonnage avec nos fruitiers en zone carex.

Et pour la deuxième fournée : des genêts, ajoncs, acanthe, valériane et une dernière plante, dont le nom nous échappe, dans la haie, Jean-Luc, aux endroits peu touffus. On leur souhaite : bonne multiplication!!
Il nous reste encore 2 micocouliers à planter.

Un peu plus rond

Ça y est! On commence à former le jardin médicinal. Bon, disons-le de suite, on est jamais vraiment sûr d’être rond (sans être carré, peut-être ovale), même si on mesure sans cesse. Parfois, on aimerait bien prendre de la hauteur.
Il n’empêche, on se donne un peu de mal et on débute notre « tracé » avec les deux cercles concentriques intérieurs à l’aide de la paille (le ballot en a pris un coup! ). Ensuite on place les diagonales qui croisent (et ferment) les passages. Et voilà, notre tuto crop-circle est terminé (xD).

Maintenant qu’on visualise concrètement nos cheminements, on passe au chose sérieuse : on les creuse!
On fait en sorte de ne pas trop remuer la terre pour sortir des bonnes grosses mottes (les vers de terre cachés dedans nous en remercient). L’objectif est d’éviter de labourer, pour ne pas trop perturber la structure du sol (on va laisser les mottes se désagréger naturellement).
Ensuite, on les place sur le tracé en les retournant face contre terre en dessous de la paille. Ça donnerait presque l’impression d’avoir fait des buttes…

Pour l’heure, on a terminé le premier cercle de cheminement. Et avant de continuer nos tranchées, on utilise les prunelliers fraîchement taillés comme grillage autour du labyrinthe (et wouai, encore une fois : Rien ne se crée, Tout se transforme)….