Entrer en piste !

Entrer en piste !

Attention mesdames et messieurs, le spectacle va commencer. Incroyable et unique dans son genre, retrouvez des numéros époustouflants de rangement, trie, réparation, plantation et taille. Le tout dans un véritable décor hivernal avec du givre et des lumières éblouissantes. De quoi allumer des étoiles avec un daldinia !

Le tour de chauffe

On a commencé à arborer le contour du futur jardin médicinal. Pour ces premières plantations de l’année, on a installé : figuier, amélanchier, ragouminier, magnolia, baguenaudier, genévrier, lilas des indes, pacanier, hamamélis.
C’est étrange, on n’est qu’au début des plantations sur cette zone, pourtant on a déjà l’impression de tourner en rond…

L’équilibriste

Avant de brûler les planches, on continue de les ranger. Eh oui, le fameux ménage d’hiver…
On continue aussi les réparations de nos constructions « éphémères ». Parce que oui, on aimerait bien les conserver, juste le temps de faire fructifier les plants qui y séjournent… Après quelques acrobaties de branches de noisetiers, on consolide la porte du tunnel des petits fruits et la tour à fraises.

Le dompteur

On aimerait bien dresser les ronces, mais il semblerait qu’elles soient indomptables. Et puisque, qui s’y frotte s’y pique, on complète les protections de nos tipis, toujours pour détourner l’attention des chevreuils. On ajoute également de la paille au pied des plants. Le ballot étant détérioré, on est obligé de le dépiauter par bout pour aérer la paille qui moisit.
Puis on commence à éclaircir franchement la haie sauvage de ses ronces. Là dedans, il y a deux ans de lianes dont certaines ont l’épaisseur d’un petit doigt et la longueur d’un intestin grêle. Avec cette matière en moins, la haie semble toute nue…
On se rassure, ça va repousser et d’autant plus qu’on en a conservé en partie (on tente une taille pour voir si on peut les faire grimper).

Le voltigeur et jongleur !

On a enfin reçu les plants commandés il y a 17 jours. Et en plus, ils ont mis 5 jours pour arriver de Belgique ! On se doutait bien qu’acheter hors France était une mauvaise idée. Mais on a eu beaucoup de mal à trouver des pieds de vigne rouge (des teinturiers), alors on a tenté.
Bref, on est passé par le site français d’Arborix. Le conditionnement aurait pu être bien, mais les plants ont été secoués et la terre (qui n’était plus humide) s’est répandue dans le carton. Donc, heureusement qu’ils étaient emballés dans du plastique car il n’y avait pas assez de polystyrènes pour caler le tout. D’ailleurs, c’était pas du polystyrène mais plutôt des particules de calage à priori biodégradables (texture étrange et odeur prononcée).
Nous voilà donc avec 7 nouveaux plants : 3 vignes purpurea, 3 herbes de la pampa et une bruyère commune.

On arrange et/ou rempote les plantes, puis on les met dans la caravane en attendant de les planter d’ici 1 à 2 mois. On a hâte car il n’y a plus de place dans cette « serre ».
On a aussi récupéré des boutures de saules osier lors d’une visite de la forêt des délices (on aura sûrement l’occasion d’en parler dans un prochain article).

Le cabinet des curiosités

Ici, pas de femme à barbe mais un merisier à perruque de lierre. C’est bluffant, de loin, il ressemble vraiment à un persistant.
On a aussi le champignon sans pied ni chapeau mais au super pouvoir d’allume feu (on l’attise avec une étincelle ou les rayons solaires) : c’est le Daldinia concentrica.

N’oublions de présenter les chevreuils invisibles mais pas trop quand même. Preuve en est : ils n’hésitent pas à présenter, avec poésie, leurs excréments après avoir rogner quelques troncs au alentour. D’ailleurs, on vous déconseille un article inintéressant, pour survoler le sujet, proposé par la désencyclopédie (le lien en lien).

Enfin, terminons pas la star du site : l’eau. Elle apparaît, disparaît, coule, glisse, se contorsionne, se fige, s’évapore, se condense… C’est magique !