Faudrait t’être construire une arche ?

Faudrait t’être construire une arche ?

On va encore parler de la pluie et du beau temps. On aimerait bien changer de sujet mais on baigne dedans ! Même que les relevés mensuels météorologiques de prevision-meteo.ch confirme notre impression générale. On est passé de 24.8mm de précipitations totales au mois d’avril 2022 et 13.2mm pour mai 2022 contre 58.6mm en avril 2023 et 52.0mm en mai 23.
Wouai !!! Vent, pluie, orage, ravinement, boue entremêlés d’un soleil suffocant… Mais on tient bon la barre (hissez haut!) et on suit le sens le vent.

Et qu’ça brille !

Un beau jour, ils sont venus enlever les panneaux et nettoyer le pont (ou plutôt cacher la poussière sous le tapis). Effectivement la route est praticable mais le problème reste entier. À chaque épisode orageux, ça ravine.
Bonne nouvelle malgré tout, la cuve est presque pleine

5 juin
14 juin

Phallus impudicus et mycétozoaires : Scrabble !!!

Rien de nouveau : on les a déjà évoqué dans « Après la pluie, les champignons » et « Comme c’est étonnant ! ». Mais ça fait du bien de se remettre les noms en tête.
Seulement là, on a une petite précision sur ce qui ressemble à un vomi de chien. Il s’agirait du Fuligo septica, une espèce de protiste autrefois classée dans la catégorie polyphylétique des Myxomycètes. Ce blob ou slime, se nourrit des champignons et des bactéries qui décomposent les matières organiques.

Bientôt des toilettes

Non pas que ce soit d’une urgence folle, mais on aimerait bien avoir notre petit coin (surtout, si un jour, on arrive à inviter quelques personnes sur site). Mais avant d’avoir notre trône, on commence par bâtir la salle.
Pour faciliter la mise à niveau, on décide d’utiliser du sable alluvionnaire (ça permet de dégorger un peu Tarac). Mine de rien, on a dû mettre une bonne vingtaine de seau.

Un des objectifs du toilette, c’est d’utiliser notre tas de bois. Et là, on a trouvé du lourd ! Des volets trop classes et bien lourds, comme il se doit ! Alors cette fois, pas de plan, ni de calcul (de toute façon, c’est toujours de travers).
On commence par placer notre contrainte : les volets, avant de faire la suite. Pour ce faire, on pose un énorme poteau dans un trou de 70cm (côté où la porte s’ouvre). L’autre poteau est moins gros et moins profond mais il garde une certaine allure. Une petite astuce pour fixer les gongs : mettre des cales. Épisode à suivre…

Les boutures herbacées

On ne va s’arrêter en si bon chemin : on continue la reproduction.
Déjà parce qu’on a besoin de sujets pour nos futurs plantations mais aussi parce qu’on aimerait bien échanger ou donner nos petits plans (participer à notre échelle au reboisement diversifié de nos campagnes).
Et là, cette année, c’est la classe : on peut bouturer nos propres arbustes : arbre aux faisans, escallonia, cotonéaster, aronia, symphorine, groseillier à fleur, spirée, abélia, argousier, thym, menthe et diplacus aurantiacus (pour ce dernier, on pensait planter du romarin; mystère et boule de gomme…).
Puis on va encore squatter les amis (Merci Laure, Merci Sylvain) pour la suite : lavande, abution, bignone, clématite, lilas des indes, jasmin d’hiver. Et zuperclasse, on a aussi planté un agave sur le talus de l’entrée (wouai !!! ça va être énorme).

Bien sûr, comme tout ça, ça prend de la place, on réorganise les pots dans la pépibouturière. Les rempotés d’un côté, les anciennes boutures (pas encore rempotées) de l’autre. Et pour tous ceux qui semblent stériles, on les place à l’extérieur, le temps du doute (dernière chance avant récupération des pots).

Visite inattendue dans la zone petits fruits

On suspecte un suidé. Il se serait faufilé par l’entrée nord pour retourner la terre à la recherche de champignons. L’animal, doué d’une délicatesse certaine, n’a occasionné aucun dommage aux petits fruits, aux cosmos et capucines, ni à la structure. Un glanage en bonne et due forme !
Cerise sur le gâteau, on profite de la terre bien ameublie pour planter nos semis de concombre (qui ont eu bien dû mal à se lever) et qu’on ne savait pas où mettre.

Pinaise !

Un arbre fait-il du bruit quand il tombe si personne n’est là pour l’entendre ? (en lien, un article d’intérêt de BBC News Afrique)
Et oui, encore une fois, nous avons été interpelé par le bruit déchirant et vrombissant de la chute d’un arbre. En réalité, il était déjà couché sur ses compères (incliné d’un tiers). Mais là, il a continué son déclin. Sa cime s’est fendue, provoquant la descente du tronc d’un bon étage.

Quand l’odeur du purin pique ! Ça y est, on a conditionné nos purins, au grand plaisir des moustiques. Car ok, le purin ça sent pas la rose, mais est-on vraiment obligé de se faire violemment bouffer (jusqu’au visage) en pleine opération filtrage et transvasage ?

À quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par dessus ? (Boris Vian)
Pour cette troisième réception de BRF, on peut dire que l’amoncellement devient conséquent; Merci Sébastien. On imagine déjà tout ce qu’on va faire avec, mais faudra tout de même déplacer la montagne !

Qui aura la fève ?

Étonnamment, les fèves et petits pois poussent, mais les vents violents nous oblige à re-buter. À défaut, on continue d’utiliser la paille puis on tente un cheminement de BRF sur la moitié de la ligne.
À leurs côtés, les semis de tomates ont stagné voir disparu sous l’humidité et quelques bourraches semblent résister. On hésite encore a replanter les autres semis de tomates qui attendent dans les serres.