Un jour sans fin

C’est un peu comme dans le film. On a l’impression de se retrouver bloqué dans une boucle météo-temporelle nous forçant à revivre indéfiniment les conditions climatiques extrêmes (non, on n’exagère pas! ). À une différence près, les journées arrêtent désormais de s’allonger.
Bonne et moins bonne nouvelle : grâce à ces excès pluie-soleil, tout pousse vite et densément. C’est donc, sans grande surprise, qu’on tente de contenir la flore avant qu’elle nous engloutisse totalement.
À l’entrée, les coquelicots disparaissent progressivement au bénéfice d’une énorme grande mauve (on se sent toujours aussi bien accueilli ou à cueillir). La haie (Jean-Luc) commence à dépasser les hautes herbes. Pour ce qui est de la prairie, on voit toujours la démarcation entre les deux tontes, faite à 15 jours d’intervalle, il y a 2 mois.
Quand il faux !
Après la fauche de la zone carex, il y a 3 semaines, on s’attaque au reste de la zone sauvage (à part les cheminements, rien n’a été tondu cette année). Pour conserver une certaine densité, on continue avec la faux.
Pour le plaisir
On a fait une sélection car on ne peut pas tout photographier.
De gauche à droite (Jean-Luc, la haie, puis la spirale) : un buisson de nigelle et de millepertuis, nos premières cerises, une touffe de coriandre vietnamienne, la verveine et l’hélichryse.
Au tunnel et sur le terrain : nos premières roses et hémérocalle, un liseron, des merises et l’acacia majestueux.
Solanum lycopersicum : des tomates, quoi !
Ça y est. On profite d’une journée maussade mais pas trop pluvieuse pour la seconde plantation des tomates soit plus d’un mois après. Nous l’évoquions, la première session n’a pas été fructueuse. Les semis ayant les pieds dans l’eau, ils ont stagné (en minorité) ou se sont carrément noyés (en majorité). Allez, on y croit !!! De toute façon, cela semble être une coutume de s’y reprendre à 2 ou 3 fois pour obtenir un résultat… D’ailleurs, on se garde sous le coude quelques petits pots (peut-être pour remplacer les fèves quand le moment sera venu).
Une coupe au carré
Cette fois, pas de faux. On espère un résultat net et longue durée pour ces cheminements, alors on utilise la débroussailleuse. Ça ouvre carrément sur la ligne des fèves (pourvu que ça n’attirera pas des prédateurs). Mais bon, les tomates apprécieront le soleil.
Et on fait de même côté tournesol. Pour info, on lutte encore contre les grignoteurs de feuilles et autres décapiteurs sans scrupules. On balance régulièrement (entre les pluies) un mélange de purin de prêle, fougère, savon noir et eau. Là aussi, on y croit fort fort fort !
Et de la matière qui pique
Deuxième session de taille « à l’arrache ». On enlève tout ce qui dépasse dans la haie sauvage. Bon, ça n’a pas l’air révolutionnaire comme ça, mais les prunelliers ont pris cher! On conserve pour l’instant les ronces (elles devraient donner des fruits cette année).
Et on se garde le plus gros de la matière (frêne et cornouiller) pour réaliser prochainement (en fin d’année?) un tressage vivant de la haie (encore une idée qui nous trotte dans la tête depuis un moment).