Il neige du pollen

Il neige du pollen

C’est très beau quand on n’est pas allergique. Argh, enlevons-nous direct cette image de la tête !
En fait, ce sont des féetauds à la dérive; ils volent délicatement avec l’envie de s’unir à la terre. Emportés par le vent, qui les sème, les entraîne, dans une danse virevoltante pour ne former qu’un seul essor…
Mais pour revenir à des choses plus triviales, on prépare l’abri pour la cuve (toujours en fonction des aléas climatiques) Et puis, nous aussi on va semer (à se brûler la peau, à s’envoler, toujours, toujours plus haut, où l’amour est beau, oh).

Tous aux abris !

L’édification de notre appentis a pour unique objectif de récupérer l’eau de pluie (donc disposer d’une toiture). Mais avant de s’y mettre, il faut préparer l’espace.
Tout d’abord, on termine de solidifier le portail dans sa longueur et on parachève la descente de l’entrée. Le tout pour travailler sereinement en contre-bas. Puis, vient le temps de déplacer la cuve…
Mise en place, il y a presque 1 mois 1/2, on va enfin savoir si le « système de vidoir » a été pertinent.

Mais avant, précisons qu’il n’a pas beaucoup plu. Même que notre département a comptabilisé un nombre record de jours sans pluie en février 2023. Bref, on vide la cuve et nous voilà avec 4 sceaux.

Ça y est, c’est officiel, on débute le chantier !
On déménage la cuve et on positionne virtuellement nos poteaux à l’aide de piquets, de cordelettes, d’une équerre et d’un niveau. Puis on prépare l’emplacement de la cuve : sa mise hors sol et au niveau, à l’aide de parpaing.
Reste plus qu’à faire des trous… Et puisqu’il y a pleins de galets (des gros, des petits et des moyens) et qu’on veut aller profond, et bien, on creuse large. Du coup, on fait un coffrage pour combler le vide et mieux caler les poteaux. Et c’est à ce moment que, bien évidemment, la pluie se met à tomber !

Graines, plants, boutures & cie

On a récupéré des branches à bouturer. Merci Laure ! D’un coté, de la vigne type chasselas et type italia qu’on a placé sous le tunnel. De l’autre, du cassis, qu’on a ajouté aux plantations de l’an passé; dans la haie sauvage (pour compléter celles qui semblent mal en point).
Et pour finir les plantations sous le tunnel, on a mis le jasmin d’hiver (bouturé l’an passé).

Nous voilà à l’étape semis. Ici, on ne va pas faire de liste. Les graines qu’on utilise ont, pour la plupart, dépassées « la date de péremption ». Mais on tente quand même ! On a vu souvent, rejaillir le feu, de l’ancien volcan, qu’on croyait trop vieux…
On commence aussi à rempoter les boutures qui s’affirment. Si tout va bien, on les plantera en automne.

Dans notre imaginaire du jardin-forêt, il est indispensable d’intégrer un maximum de plantes vivaces, rustiques et perpétuelles. Et, opportunité du moment, la foire aux plantes Floralys accueillent des pépiniéristes dans cette spécialité.
Aussi, nous avons craqué sur : verveine citronné, verveine rouge, helianthe, ipheion blanc, yacon poire de terre, ail des ours, brachycome, bidens, raifort, bulbes d’oca du pérou, rhubarbe, des fraises : gariguette et maras des bois (plantés dans la tour), hysope, helichryse, origan (plantés dans la spirale).

Puis, profitant du temps maussade, pluvieux et venteux, on continue de creuser… Cette fois, c’est pour préparer une ligne de tournesol au pied ouest du tunnel. Ça aussi, c’est un projet qui nous tient à cœur. On reviendra dessus prochainement.

De la faune !

Dans notre quotidien, mentionnons que les animaux nous entourent.
Certains curieux, comme « shakaka » (un chat sauvage), qu’on a enfin réussi à prendre en photos (il nous observe sans complexe depuis environ 5 mois).
D’autres nocturnes, comme des sangliers (?), qui défoncent nos vieilles souches.
Certains autres flashy, comme le meloe violaceus qui arrive en force un peu partout à La Piboulade.
Et quelques-uns effarouchés, comme le couple de canards qui patauge dans le Tarac depuis 1 mois 1/2 (pas de photo).