Jean-Luc a des oreilles

C’est assez surprenant, mais somme toute normal. Ce sont des Pézizes recourbées (à première vue).
Ils poussent sur du bois mort enfouis et autres débris ligneux de feuillus (chênes, peupliers…). Donc, dans le talus retourné, c’est naturel. Ces champignons, de la famille des Pézizacées (dédicace aux amateurs de scrabble), s’étaient cachés sous la paille en décomposition.

Ils ont apparu quand on s’est penché sur le re-paillage. Parce que « oui », le paillis demande un entretien régulier, si on veut conserver au moins 5cm d’épaisseur. Le paillis permet de couvrir et nourrir le sol, de réduire les apports d’eau et l’apparition des adventices.

Bref, on profite de l’opération pour affiner le sol « côté première ligne de plantation ».
Outre les quelques herbes non-désirées (mais certainement pas mauvaises) qui ont repoussé, il reste une grande quantité de mottes et racines qui semblent reprendre vigueur. On s’attache alors à en enlever un maximum puis on fait un semis avant de terminer avec le paillis. Concernant les graines, on a réalisé un mélange principalement d’herbacées fabacées (trèfles, luzernes) et de graminées, plus quelques fleurs retrouvées dans le grenier (roses trémières, phacélies, benoîtes, œillets, amarantes, achillées, cosmos, ancolies, valérianes).

Les plan(t)s B

Ce sont les autres qui n’ont pas trouvé place aux côtés de Jean-Luc. Mais qu’à cela ne tienne, la Piboulade est grande ! Ils seront plantés dans le cours de cette année.
D’un côté, nous avons nos boutures, trop fragiles pour une mise en terre direct et de l’autre, les arb..res, ustes et isseaux, mis en pot (désolé, c’est rude, mais pratique).