Sous les carex, de l’argile

Concrètement, on a fait un trou à vocation multiple, dont : récupérer de la terre à un endroit peu propice aux futurs plantations. Pour ce faire, rien de plus simple ! On demande à Mirza de prélever un échantillon. À l’époque (le 20 décembre 2021), on espérait trouver une terre un peu plus végétale. Mais force est de constater qu’elle est argileuse, ce qui nous arrange aussi…
La météo hivernale a quelque peu stoppé l’action. Car, en cette saison , travailler le sol avec une chargeuse pelleteuse hydrostatique articulée de 8 tonnes , c’est comme marcher sur du béton frais; ça laisse des traces… Plus précisément, ça provoque des tassements, favorise la formation d’ornières et donc accentue l’érosion et le ruissellement.
M’enfin ! Ça nous a donné le temps d’examiner très très régulièrement le trou (voir en bas de page).
Avec le temps, va, tout s’en va
Ou plutôt, tout reprend ! L’arrivée du printemps permet de continuer l’exploration et l’extraction, jusqu’à…un nouvel épisode pluvieux et même neigeux. La fameuse neige du 1 avril ! On remarquera la forme d’un poisson dans l’apparition de la flaque.
Reportage photo : un trou dans la mare.
Pendant que certains étudient les trous noirs, d’autres observent un creux argileux.
En 3 mois de prise de vues, on pu voir la pluie s’y engouffrer, geler et stagner. On a même cru voir l’empreinte d’un big-foot unijambiste. Et comme l’annonce d’une fin imminente, on a vu Mirza s’y refléter.