L’entre-deux saisons
Señor Météo, parfois, il a raison ! Bon, ce n’est pas non plus l’Antarctique qui débarque, mais on a eu le droit au gèle puis à la neige. Les températures tournent autour de zéro et parfois un stalactite se forme quand la goutte vient au nez (seulement si on s’arrête longtemps !).
Et puis, le soleil est revenu. Il caresse doucement le froid endormi. Nous accompagne de plus en plus longtemps. Et sa lumière nous donne une folle envie de manger des crêpes !
Les perces-neiges apparaissent, accompagnés du chèvrefeuille d’hiver (plantés dans la haie). Cette période, clairement particulière, marque le retour du soleil. Serait-ce le moment des premières semailles?
Pouic-pouic, le RG
Voilà un plus d’un mois, que nous sommes observés en toute indiscrétion. Interpelés, enjoints à remarquer sa présence ! Il pépie, surgit, virevolte autour de nous avec espièglerie. Nous lance des « tic-tic-tic » mais disparait dès qu’on veut de le prendre en photo (d’ailleurs, il est où pouic-pouic ?).
Bien entendu, son objectif est de manger les vers de terre dérangés par notre fourche-bêche. Mais il parait que le rouge-gorge annonce aussi de bonnes nouvelles.
Un symbole de renouveau et d’espoir.
Et ça continue encore et encore…
On a entré un peu de matériaux. Tout d’abord des panneaux de bois (donnés par Laurent, Merci). Puis on a récupéré des tuiles et acheté quelques pots (un super plan, pas cher). On a quelques idées en tête, mais il est trop tôt pour en parler.
Car, comme évoqué dans le dernier article, on continue de bosser alternativement sur notre zone petits fruits et la spirale aromatique. Comme on peut le voir ci-après, on a coupé, écorcé et badigeonné du bois pour faire des piquets, apporté un tas de feuilles et du foin, fait des trous, monté et remonté des cailloux (du Tarac), creusé l’espace spirale, couvert le tas de terre de foin, apporté plein de sceaux de sable (toujours du cours d’eau). Bref, beaucoup de matière, de temps et d’aller-retour…
Donc on prépare et on construit. On écoute aussi pouic-pouic parler de renouveau.
Alors on rêve que le soleil fertilise nos projets. Le merveilleux est à venir !
