Avant qu’ça gèle

Un bon coup de froid est annoncé d’ici les prochains jours. Alors, on s’active de plus belle !
Ok, c’est risqué de planter. La terre est saturé d’eau et le site sera bientôt en mode « congeland ». Mais il nous reste toujours ces quelques plants en pot (que l’on ne veut pas voiler). Il nous semble d’ailleurs que leurs racines seront mieux en pleine terre et leurs branches bien plus protégées par le paillage.

Fourche-bêche, pelle et sécateur en main, on fait 9 trous : 8 au tunnel et 1 en lisière. Ce dernier n’était pas au programme mais il a trouvé sa place ! Il doit accueillir d’un beau laurier-sauce, donné par un ami, presque-voisin : merci Gilles.
Preuve que la terre est gorgée, à peine les trous creusés, déjà certains se remplissent. Il va falloir écoper.

Sinon, on a beaucoup tergiversé, oscillé, broucouillé, voire hésité avant de se décider à planter nos 6 petits pommiers. On dit « petits » parce que ce sont des scions et qu’il s’agit de nanifiant. Il faut donc prévoir de bien les tutorer, de les palisser et d’entrevoir leur disparition d’ici une dizaine d’année (l’avantage c’est qu’il donne des fruits rapidement). On a opté pour les placer au début du tunnel sur une même ligne (c’est risqué mais plus pratique).

Enfin, on nous avait donné une glycine et une vigne, déjà bien développées : merci Johanna. C’était le moment ou jamais ! On les a planté en face. Et toujours avec la même routine : amendement (mélange de terre), paillage (au foin) et protection (les tipis de ronces).
Ouf, on a atteint nos objectifs plantations pour ce mois de janvier. Les autres plants plus fragiles attendront le mois de mars…

Ça nous laisse un peu de temps pour préparer deux nouveaux endroits. L’un destiné à accueillir des aromatiques l’autre des petits fruits. Et là, on a eu comme une révélation !
Suite aux plantations, on a récupéré deux brouettes de terre argileuse (remplacée par notre amendement). Elles annoncent le début de notre futur spirale aromatique. Pour le moment, c’est un tas auquel on a ajouté des feuilles et du foin.
Et puis, on a commencé à labourer une bande pour nos petits fruits. Autant dire qu’il y a pas mal de boulot en vue.