Le ménage de printemps
Faut dire qu’avec les précipitations du début de mois, on attendait avec impatience le retour du soleil. Chose faite !
Donc, plusieurs jours plus tard, notre sol est enfin moins gorgé et on a pris des couleurs; comme tout ce qui nous entoure. La réveil végétatif est au rendez-vous : ça touffe grave !!!
Et donc : on plante !
On continue d’arborer le contour du jardin médicinal avec : jujubier, cerisier, gattilier, germandrée, pommier, paulownia, goyavier, cléondendron, jasmin officinal, plantain, airelle et bruyère (pour ces 2 derniers on a jouté des feuilles et de la litière forestière).
Puis on commence à investir l’intérieur du labyrinthe en plantant : thym citron, sauge fructuosa, romarin, 4 boutures romarin, 1 bouture sauge petite fleur, sauge microphyla, sauge officinale et 3 lavandes.
On plante aussi le palmier chanvre à côté du tunnel de grimpant et le solanum jasminoïde dans le talus.
On tient le « bambou »
Au dernier épisode, on attendait que la pluie cesse pour vider une 3ème fois (150l dans le bac noir plus 12 seaux!!!), la « tranchée » qui doit accueillir nos bacs. L’attente fut bénéfique, puisqu’elle nous permit de réfléchir au drainage…
On décide donc de creuser une rigole et un trou d’excavation à l’aide de notre tarière. On dépose une couche de sable-cailloux sur l’ensemble. Et on perce le fond des bacs préalablement découpés.
C’est le moment de placer nos bacs dans la tranchée. Le raccord s’avère d’autant plutôt complexe qu’il est en angle obtus. Nous voilà donc confronté à un choix qu’on assume (parce que parfois, c’est plus simple), on va utiliser un truc bien chimique pour imbriquer le tout : la mousse expansive Sika.
Et splaf !!! Les deux parties enfin réunies, on dépose une couche de sable et nos découpes de plastique. Il ne reste plus Kà…. mettre la terre dans les bacs.
La terre étant surtout composée de mottes, on déverse nos 150l litres de flotte pour recontsituer l’ensemble. On ajoute un sac de terreau et on paille le tout.
Puis, on part enfin à la recherche des bambous, plus particulièrement des rhizomes. Autant dire qu’il faut une certaine motivation pour déraciner ces mottes hyper-compactes (Merci Gilles! pour le coup de main). Ça y est, on arrive au bout de l’opération bambou !
On ajuste et on trie
Débuté en septembre, l’épisode potager se termine aussi. Après avoir re-déplacé des poteaux, ajouté du brf, des feuilles et du foin, on a laissé la terre se reposer en hiver. Il nous manquait encore quelques poteaux pour finir d’édifier le potager. Mais on attendait d’achever la construction de l’abri aux réservoirs pour connaître le stock de bois disponible.
Alors, nous y re-voilà ! On va encore, et encore une fois, trier et ranger notre tas. Dès que l’on trouve un poteau pas trop abîmé, on le place autour des espaliers. Puis pour tenir le tout, on ajoute quelques planches en contrefort. Et on termine avec une bonne couche de paille.
Puisque tous les éléments sont réunies, on fait nos premières plantations : soit une centaine de pommes de terre.
On espère que le fait qu’elles soient petites et très germées n’amoindrira pas leurs performances.
Au final, il reste encore du bois à stocker. Et cette fois, on innove en empilant en hauteur. On intercale des planches sur les intervalles des palettes pour faire des étagères. On espère que ça tiendra le temps que ça doit tenir…
Pinaise, quand on y repense, ça fait 2 ans qu’on s’amuse avec notre tas de de bois (petit diaporama des différents stockages).
Avec ce grand ménage, on en profite pour sortir les derniers plants de la caravane (qui commençaient à s’assécher), pour les dispatcher dans la serre et en pépibouturière.
On prépare la place
On a commandé du mycélium pour cultiver des champignons. Il nous faut donc trouver un emplacement pour les cultiver et découper du bois pour les inoculer.
Pour la place, on choisit l’endroit où le dernier grand arbre est tombé. Un début de rangement avait été effectué il y a quelques mois. Depuis, on y est retourné deux fois pour continuer de déblayer le site.
Cette fois, re-re-voilà, on a enfin dégagé le plus gros (enfin… sauf l’énorme tronc) et un nouveau tas de branchouilles à fait son apparition. Pour le bois à inoculer, on découpe du frêne, du chêne et du peuplier tremble. On les stock sur palette en attendant la suite.
Concernant le peuplier, l’histoire fut complexe. On a récupéré les deux grandes branches qui menaçaient de tomber sur l’abri de la cuve, juste à l’entrée du site. Heureusement, on a eu un coup de main (et d’échelle) pour les tronçonner. Merci Gilles!, qui a tenté l’expérience d’équilibriste-élagueur.
Oh, tiens !… un nouveau tas de branchouilles.
On récupère
Pour finir, on a récupéré : du lambris, des bouts de plastique, une encyclopédie Weber (pour les jours de pluie) et des cartons (Merci Raphaël!). Et encore, des cartons, récupérés au magasin et d’autres donnés (Merci Gabin et Marie!) et deux aloé vera (Merci Gilles!).
On retourne vers le futur
Petite tradition « marsienne », on se fait le diaporama de l’entrée du site au mois de mars depuis 2021….