De l’eau, du vent, de la glisse…

De l’eau, du vent, de la glisse…

Gorgée d’eau, la terre suinte, crépite et chante sous nos pas. C’est comme si des milliers de gouttelettes vibraient à notre passage… (Poésie mise à part : ) Gorgée d’eau, la terre glisse, enlise et embourbe nos pas. C’est comme si des litres de boue surfaient à notre passage.
Les chantiers en cours prennent donc du retard et nos photos s’assombrissent… À part ça, tout pousse, bourgeonne, bzz et cuicui…

D’ailleurs, on plante !

Une bonne quarantaine de petits fraisiers ont été planté dans : la tour à fraise, 3 jardinières et sur 2 bandes près des noisetiers.
Les artichauts ont trouvé place en association entre 2 plantations à 4 endroits dans la zone sauvage et dans 1 pot en Pépibouturière.

On a reçu (Merci Laurent!), une belle branche de romarin (transformée en boutures) et des joubarbes (plantés dans le talus).
On a aussi réceptionné les porte-greffes commandés avec la pépinière collective. Ce qui nous permet de terminer « d’arborer » le chemin vers le jardin médicinal avec 5 myrobolans et 3 cerisiers. On remplace également le pommier sous le tunnel de grimpant. Puis on met en pot 4 pommiers et 4 cerisiers.

Pour cette session greffage, on a associé les cerisiers nanifiants soit 3 Krymsks avec 2 bigarreau de mai et 1 rouge précoce (mystère) et 4 Gisela avec 1 bigarreau de mai, 1 cœur de pigeon blanc, 2 rouge précoce (mystère). Puis on a greffé les 5 pommiers M106 avec 2 reinette clochard, 2 ariane et 1 court pendu (reinette grise du canada).
Les greffes ont été réalisées à l’anglaise et en chip budding.

Et puisqu’il pleut….

Tarac (le cours d’eau) continue de faire varier son niveau tout en conservant un bon débit. Globalement, l’eau se stocke ou s’additionne (on a encore vidé 2 fois, 1/4 de la cuve pour gérer le trop plein). Quant aux réservoirs, ils se remplissent plutôt bien.

Ça cartonne !

On met une 2ème petite couche de carton (cette fois, trempée en amont dans le cours d’eau). Mais malgré la pluie, le vent (souvent accompagné du soleil) les assèchent et les font s’envoler. On décide donc d’utiliser la fin du BRF pour stabiliser ce quart de cheminement. Oui, car on en est qu’au quart ! Il va nous falloir trouver encore une bonne quantité de cartons (et du BRF) pour le compléter.

Alors, on continue la récolte : au supermarché du coin, à la déchetterie et grâce à des dons (Merci Gabin et Marie pour leur collecte). Les bacs à semis s’étant allégés du BRF, on pense pouvoir l’utiliser prochainement (après quelques améliorations, bien sûr!!!).

On continue de rapatrier les branches laissées dans le bois. L’occasion de se demander si une partie ne pourrait pas être transformé en BRF?

Un nouveau chantier

C’est décidé, on va installer des bambous à la Piboulade! Comme ils sont destinés à la construction, on va sélectionner une variété traçante. Ce qui nous oblige à prévoir un contenant pour limiter sa propagation. Pour ce faire, on va utiliser les 2 deux bacs et creuser un grand trou. Et comme si on cherchait à se compliquer la tâche, on choisit un emplacement dotée d’une belle souche (pff…).

Oh, surprise! Quand on creuse et qu’il pleut, les trous se remplissent d’eau (re-pff). Donc, après avoir écopé l’équivalent de 20 seaux, puis avoir constater que la bâche ne servait à rien, on décide d’attendre la marée basse.

Pendant c’temps-là, ce début de mois tient ses promesses puisque c’est avec une belle giboulée de mars que l’on termine cet article.