Le redoux revient

Le redoux revient

La fin de l’automne, c’est toujours un peu « clair-obscur ». Ces feuilles qui s’envolent vers une nuit prématurée… Une pluie intermittente qui « bouse » les cheminements… Cette fraîcheur qui s’installe progressivement… Un rayon de soleil qui fait éclater les dernières couleurs de l’année… Cette douceur qui revient caresser les cœurs…
C’est beau mais pas pratique. Donc, on échelonne les travaux manuels et on profite des aléas climatiques pour extraire, au sec, quelques données de nos fichiers informatiques…

Suite aux premières gelées…

Les tomates, capucines et poires de terre se sont flétris, avec une certaine désolation. C’est donc le bon moment pour faire la récolte des yacons (poires de terre, que l’on repique dans le même temps) et des ocas du pérou. On déplace aussi le raifort.

Entre deux gouttes…

Il y a toujours quelque chose à faire ! Bon, plutôt des tâches simples et sans grandes manipulations (du genre, rangement ou réparation). Déjà, on peut nettoyer les parcelles du potager. Et donc déraciner les gouets (arums) et quelques pissenlits, chardons et ronces. On retourne le BFR et on met un couche de feuilles (ramassées côté terrasse d’été).

On peut aussi s’atteler aux marches; qui ont un peu dévalé… Faut dire que quand on a voulu s’en occuper la dernière fois (fin avril dernier), on a choisit un agencement éphémère pour profiter pleinement des coquelicots.
Désormais, on tente une installation plus costaud avec de lourds poteaux en bois. Il faut encore mettre à niveau et stabiliser les marches. Mais c’est déjà plus commode…

On peut toujours planter. La terre est juste parfaite et les températures sont clémentes. Du coup, on installe les buis dans la haie (côté est) du nouveau cheminement (4 en alternance avec les arbres).
On plante également un noyer, 3 chênes rouge et 4 érables champêtres pour compléter la haie sauvage à l’entrée du tunnel.
Puis, au détour d’une bourse aux plantes, on récupère 2 chayottes, plusieurs petits figuiers de barbarie, 1 savonnier, 1 kiwano (pour graines) et probablement : 1 fusain d’Europe et 1 sauge à petites feuilles.

Enfin, on peut prendre le temps d’observer. Comme c’est de saison, on est dans l’eau et les champignons… Déjà, le cours d’eau a repris consistance. Il est juste magnifique. Et puis, on notera l’apparition de moisissures sur l’embase du futur four.

Quand le soleil réapparaît…

On avance sur la mise en place des réservoirs (on s’était promis de les installer avant la fin d’année). Mais, encore une fois, ce qui devait être un jeu d’enfant, est un casse-tête chinois.
Au début, ça va. On décaisse le reste de terre et on fait un plat avec du sable. Ensuite, on prépare nos réservoirs pour les raccords. L’objectif est de les joindre entre-eux (en mode trop plein) et de mettre à chacun un robinet en bas. On fait donc des trous à la scie cloche (bien sûr, il a fallu entrer à l’intérieur pour percer l’épaisse paroi).
Et là : what did you expect ? Eh oui, nous voilà encore bloqué dans les éternels problèmes de raccords!!! Durdur de trouver des traversées de paroi aussi longues; donc on commande et on met de côté.

Ça aurait été plus commode de terminer la « plomberie ». Mais bon, en attendant, on commence l’ossature de l’abri.
Et nous revoilà dans nos immuables problèmes de bouts de bois. Il faut trouver les « meilleures » dimensions (par rapport à ce qui reste), traiter les pourritures (qui s’empirent), couper le bois (tout mouillé), placer le tout (à bout de bras) et les fixer avec des équerres.

Pour renforcer le tout, il nous faut des contreventements. Enfin, c’est vite dit.
Nos poteaux étant épais et le bois carrément vieux, il nous faudrait creuser plutôt que percer. Il faudrait aussi une longueur invraisemblable de vis ou tire-fonds pour fixer l’ensemble. Bref ! On opte pour le système D. On crée nos propres équerres et on peut visser le tout.

Pour la suite, il nous manque des tôles. Et wouai, chantier de nouveau en pause… What did you expect ?

Parce qu’on nous demande souvent ce qui a été planté ?

Difficile de répondre comme ça, du tac au tac! Déjà, on n’a pas tout en tête et puis, on ne peut pas tout comptabiliser.

Par contre, on tient un listing des arbres, arbustes, arbrisseaux, buissonnants et grimpants plantés depuis notre arrivée. Actuellement, on recense 323 plants.
Si on ajoute les autres plantations réalisées (semis, fleurs, couvre-sols, annuels, succulents, aromatiques; et les plants qui n’ont pas survécu), on estime avoir implanté plus de 400 végétaux.