Panorama

Panorama

On ne sait plus où donner de la tête ! Entre les chantiers et le champs en entier : ça pousse.
La pluie intermittente nous contraint à des tâches sporadiques. C’est pas si simple de vouloir, pouvoir et faire simultanément ! Mais on garde la tête haute : ça avance. Il ne reste plus qu’à remercier la pluie qui elle veut, peut et fait tomber de l’eau !

L’aménagement avec ménagement

Cahin-caha, nous revoilà à l’entrée du parking pour quelques finitions (qui n’en finissent pas !). On complète les piquets manquants et on pose des planches sur la clôture. On déracine quelques « bonnes » herbes (sauf les coquelicots, c’est trop beau) et on redessine les marches, toujours avec des planches.

En face, on est interpelé par le dernier ballot de paille qui semble s’engloutir dans la végétation. Le problème c’est les ficelles agricoles qui jonchent le sol; juste impossible à débroussailler ! Et comble, pour cet ultime ballot, la presse à balles rondes s’est carrément emballée. Y’avait de la ficelles partout : un enfer à dépiauter…

Point sur les semis direct

On n’y croyait pas trop, mais nos « vieilles » graines de radis ont décidé d’éclore. On risque de ne pas avoir beaucoup de racines à croquer mais y’a d’la vie, c’est déjà ça !
Idem du côté des fèves et des petits pois ! Pour ce deuxième semi, les graines n’ont pas disparu. Et si les plants ne se font pas manger, ce sera du bonus. Rappelons que l’objectif est d’amender ce côté de la haie sauvage en produisant de l’azote par la décomposition des racines.

Focus sur les semis sous abri

Globalement, nos « vieilles » graines n’ont pas germé. Par contre, nos dernières acquisitions semblent motivées (achetées en ligne sur graines-semences). Tiens, serait-ce le moment pour parler des tournesols ?
Allez, on y va ! On veut planter des tournesols au pied nord du tunnel (côté des pommiers à palisser) pour…..
…. les protéger des coups de soleil et favoriser les strates (ombre partielle), densifier le milieu et produire de la biomasse (du paillis), créer de la biodiversité (plante mellifère), améliorer le sol (racine profonde) et s’en mettre plein les yeux (super bonus) !

On l’a déjà évoqué, on est très inspiré par l’agriculture syntropique, qu’il va être difficile à définir ici. On va juste citer l’Agriculture du vivant pour la présenter brièvement « il s’agit de créer un système de cultures dense et complexe, pour aboutir à un équilibre entre les plantes et obtenir une production en abondance. »
Mais le mieux, c’est de regarder la vidéo où Anaëlle Thery parle de son potager syntropique. Franchement, on adore !

Bref ! On a planté au moins 54 bébés tournesols. Et on a aussi glissé sous le tunnel, nos semis de kiwano, ipomée, cyclanthère et un plant de chayotte.

Zoom sur Jean-Luc…

… la haie, qui est juste super en forme. De loin, ça ne se voit pas top : c’est la jungle et les ronces séchées confirment toujours cet aspect négligé. Pourtant, « l’apparence est un rideau derrière lequel la réalité se dérobe au vulgaire ». (Pierre-Claude-Victor Boiste).

En background

Que ce soit la zone petits fruits, l’acacia et le talus : ça prend de la gueule !!!
Ici aussi, on a ajouté quelques petits plants : nigelle de Damas, physalis, bourrache, capucine (zone petits fruits) et vendangeuse, lysimaque clethroides et encore delosperma (talus).

Au premier plan

Pour finir avec l’abri de la cuve, qui n’en finit pas non-plus, on a quand même gagné du terrain.
On a percé notre bouchon, pour accueillir le tube qui doit assurer le trop-plein. On a ajouté une seconde culotte bouchonnée au cas où on voudrait faire venir de l’eau autrement que par le toit. Et comme notre système n’est toujours pas effectif, on a mis du téflon en attendant de coller.

On a aussi placé un grillage sur la gouttière pour filtrer les feuilles.
Et enfin, on s’est un peu amusé à « décorer » notre cuve. A terme, on aimerait bien que les plantes exposées ici soient disponibles à l’échange ou au don.