Ohlaboue boulevard ?
Le contexte : fin avril, après avoir fait un test de remplissage (cf. article), nous avons pris quelques jours pour observer le niveau de l’eau. Il s’agit de localiser les fuites et voir à quelle vitesse l’eau s’évapore. N’oublions pas qu’il s’agit d’une « cavité » creusé dans l’argile, donc sans tassement d’étanchéité.
Et un godet de plus !
Comme on a eu besoin d’un peu plus d’argile (merci Mirza), on a creusé un peu plus profond (point bas : 1m environ). Bon, le niveau d’eau en a pris un coup, mais on va quand même continuer d’observer…
Donc, on ré-observe
Pour résumer les 30 clichés qui suivent : au bout d’1 mois et demi, on commence à voir le fond.
« Certains regardent la vase au fond de l’étang et d’autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l’eau. Il s’agit d’un choix. » Dalaï Lama
Puis de petites ondées orageuses (cf. Petit interlude nuageux) ont prolongé l’expérience de 3 semaines, en plein le soleil estival !
« Celui qui veut voir la lune regarde le ciel et non l’étang » Proverbe persan
Mais qu’est-ce qu’il fait chaud !!!
Pourtant l’assèchement reste relatif. C’est étrange, malgré l’apparition des fissures, au toucher, c’est boueux…
Retour du big-foot qui aurait rétréci ?
Non, juste un « lulutin » qui est passé par là. Il a sauté à pieds joints !
C’est le signal de départ ! On fait une petite carotte pour voir ce qui se passe dessous. Et bien, c’est tout tout mou….
Deux jours plus tard, l’eau pointe clairement le bout de son nez. Puis monte, un peu plus.
Il va falloir encore creuser. Peut-être que si on ouvre suffisamment, l’eau montera jusqu’au pallier boueux ?