Quand respirer fait transpirer !
Acculés par la vague de chaleur, nos mouvements se trouvent radicalement ralentis. On arrive péniblement à éviter quelques rayons en déplaçant nos activités selon la place du soleil dans le ciel. C’est une sorte de cache-cache géant.
Heureusement le terrain propose une diversité d’endroit se prêtant bien à l’exercice. En lisière ou le long du cours d’eau, on est toujours sûr de trouver l’ambiance rafraîchissante.
Petites informations en vrac
Début août, on notera le débroussaillement du bas côté du chemin communal. À notre connaissance, l’épareuse passe 2 fois par an. Comme la dernière fois c’était mi-mai, elle ne devrait plus passer avant l’année prochaine (?).
L’an passé, au cours du dernier trimestre, nous remarquions régulièrement des apparitions de monticules de terre (qu’on attribue aux cétoines). Depuis, le phénomène semblait s’être arrêté (ou peut-être était-il caché par l’épaisse végétation ?). Toujours est-il que, depuis mi-août, les monticules réapparaissent…
On a récolté les roquettes et radis montés en graines. Malheureusement, les radis se sont fait attaqués de la racine aux graines (donc peu de semences).
On a cueilli et on cueille encore régulièrement un verre ou un bol de mûres. Pas de quoi faire des confitures en série, mais suffisant pour quelques pots.
On a conditionné les herbes sèches placés dans le châssis d’hiver. Le résultat est satisfaisant.
Enfin, parmi nos observations « botaniques » : on est impressionné par l’ampleur que prend de la capucine (située dans la zone petits fruits; en proche lisière et ensoleillée en seconde moitié de journée). L’ipomée semble se plaire sous le tunnel et les albizias se sont bien implantés dans la haie sauvage.
Par contre, on notera que les ricins (placés dans Jean-Luc, la haie) et les amarantes (à côté du tunnel) stagnent carrément. À retenter l’expérience l’année prochaine, il faudra intervertir leurs places.
Un jardin sans potager ? Ce serait comme …
Une fleur sans pétales, un arbre sans branches, un moustique sans ailes, une ronce sans épines, …
Aussi, on a terminé de déplacer les bouts les plus lourds de notre tas de bois . Ce qui nous permet enfin de définir l’espace de notre potager. Et tiens! on a pensé à prendre en photo nos envahisseurs quotidiens: les fourmis et leurs larves.
Puis on a commencé a retourner la terre. Activité stoppée par la canicule qui n’offre même plus la rosée du matin pour rafraîchir le sol.
« Quand l’idéal se déplace,…
… il faut bien qu’on s’oriente différemment. Le tournesol reste fidèle au soleil. » Jean Rostand.
Eh oui, pendant qu’on évite assidûment les rayons du soleil, certains les recherchent obstinément. Pour nous éclairer sur le sujet : lire le petit article sur le phototropisme et l’héliotropisme : « Pourquoi le tournesol tourne ? » (www.curieuxdesavoir.com)
Voilà, ils sont tous ouverts ! Et comme certains sont déjà fanés, on tente une première récolte.
Dans l’idéal, il vaut mieux les laisser sécher sur place. Mais, pour éviter d’éventuelles attaques de volatiles, on en choisit deux (pour commencer) qui semblent prêt à sécher en caravane.
Quand la mise en forme s’impose !
Pour notre chantier four à pizza, il faut récupérer de la matière. Et pour commencer, on va utiliser le tas d’argile qui nous fait signe depuis 1 an 1/2… Par contre, on aimerait bien en garder une partie pour façonner un banc.
Du coup, on sculpte le tas grossièrement mais suffisamment pour nos besoins (enfin, on espère). Et comme on ne sait toujours pas qu’elle forme définitive lui donner ni comment le stabiliser puis le décorer, on le met en attente.
Mais on continue en face, avec l’emplacement du four. Après l’avoir « nettoyé », on décide de poser de grosses planches de bois pour consolider le tas. On les plaque sur la paroi, préalablement « rabotée », avec une sorte de mortier argile/sable.
Puis on creuse l’emplacement de nos poteaux pour le toit.
Pour mettre à niveau l’embase (le socle du four), on décide de compléter avec du torchis. On descend donc vers le Tarac pour récupérer quelques seaux de sable. Après une quinzaine d’aller-retour en brouette (pour 3 seaux), on estime avoir remonté près d’une demi tonne.
On coupe ensuite le foin en morceaux (plus pratique et plus précis à étaler). On fait notre mélange avec de l’eau (argile + sable + foin) et c’est parti !
Au départ, on ne souhaitait pas fixer les poteaux avant d’avoir monter le four. Mais l’écart est trop grand pour rattraper le niveau.
Pour « aplatir » la forme de dôme, on décide d’encadrer les côtés avec des poteaux. Il ne reste plus qu’à combler les vides avec du torchis. Au total, il nous aura fallu 4 brouettes de foin, une bonne brouette de terre et une demi brouette de sable (à vue de nez). Il ne manque plus qu’un petit ragréage pour installer la sole. Affaire à suivre…