Ambiance Tropiques

Et oui, encore un bulletin météorologique ! Car depuis un bon mois, le climat nous fait voyager sans bouger (manque plus que les cocotiers! ). C’est donc chaleur, orage, soleil, vent, pluie, humidité, aridité qui s’alternent irrégulièrement.
Par contre, nous pouvons compter sur l’assiduité des « trucs » (pour rester poli) qui piquent : tiques, taons, moustiques et surtout ceux qui sont tigrés. Ces derniers sont sadiques : ils attaquent toute la journée et, sans faire de bruit, ils (ou plutôt elles) nous dévorent tranquillement des pieds à la tête. C’est à en devenir dingue !!!
Goutte d’eau qui fait déborder la cuve : le trop-plein continue d’être trop plein (même à le vider régulièrement). C’est pas pour nous aider dans notre lutte contre eaux stagnantes.
Suite de l’affaire tournesol
Bonne nouvelle, le mur de prunelier a fait son ouvrage. Il n’y a donc aucune nouvelle décapitation à signaler. Même que le « crounché » a repris du poil de la bête et a doublé sa tête tel l’Hydre de Lerne.
Nos 36 tournesols commencent donc doucement à s’ouvrir et curieusement de manière groupés plutôt vers le milieu de la ligne.
Et super nouvelle : sur ces 3 derniers semaines, la majorité des tournesols ont continué de grandir. « Jack (et son haricot magique) » n’a qu’à bien se tenir !
Ménage et rangement
On déplace le 4ème et dernier ballot de paille (enfin, ce qu’il en reste). On espère l’utiliser prochainement pour nos futures « constructions ». D’ailleurs, on repasse un coup de débroussailleuse sur les zones de chantier à venir : le « four » et le tas de bois...
Ah!!! Ce tas, il commence vraiment à nous taper sur le système… Car malgré nos efforts pour l’utiliser et le maintenir à l’abri, notre stock prend la pluie et l’humidité. Ce qui n’arrange pas leur état…
Mais le pire, c’est les insectes. Et dans cette catégorie, on décerne la médaille aux fourmis (surement des « charpentières » vu les dégradations qu’elles occasionnent). On les trouve régulièrement par centaines, nichées en colonie et pouponnant des larves.
Il faut donc prendre le temps d’étaler et d’aérer les planches, poutres et autres poteaux pour faire fuir ces indésirables. À chaque déplacement, c’est toute une civilisation qui s’exile !
Puis on passe un ‘ti coup de débroussailleuse. Voilà, il ne reste plus que les bouts les plus lourds et les plus long à déplacer. Mais déjà le soleil suffoquant, relayé par des trombes d’eau, nous stoppe dans notre élan…
Cueillette et récolte
C’est fou ! À peine le temps de cligner des yeux, que tout a déjà repoussé ! Nous revoilà donc à tailler la spirale et cette fois, on va la raser de près (enfin presque). C’est aussi une bonne occasion pour cueillir quelques brins de thym, menthe, coriandre et verveine que l’on met à sécher dans le châssis d’hiver (oui, on tente une nouvelle fonction pour cette mini serre). On récolte aussi les branches de roquettes montées en graines. Puis on met nos radis en fagot, dans l’attente de récolter les semences, qui arrivent bientôt à maturité.
Aux alentours
Comme l’an passé, Jean-Luc (la haie) révèle « les écosystèmes » des plants importés. C’est comme si, en les déménageant, on avait pris un bout de leur environnement d’origine. C’est très flagrant avec la chicorée, qui s’installe seulement aux endroits où ont été plantés des sujets de même provenance. On développera certainement ce thème ultérieurement, mais pour l’heure, on vous conseille la vidéo « Visite de la ferme avec Hervé Coves », histoire de donner du grain à moudre…
La diversité est aussi fonction de la place des plants dans la haie. À l’extrémité nord, les ronces sont prédominantes (mais quasi inexistante du milieu à l’autre extrémité). On remarquera également un espace bien délimité de cirse juste au niveau de l’entrée du champs d’en face.
Enfin, notons que la haie n’empêche en rien le passage des animaux. Franchis à plusieurs endroits, on distingue toutefois trois accès empruntés avec récurrence.
Quelques préparatifs…
Ça faisait un moment qu’on avait pas parlé champignon…
L’année dernière on avait récupéré des bottes de culture de pleurote en fin de production. Après en avoir récolté quelques uns, on les a oublié dans leur coin dès qu’ils n’ont plus donné. Là, on s’est dit que ce serait bien de dépiauter les sacs pour récupérer le substrat. Et surprise : on a trouvé, tout en dessous, deux petites pleurotes qui semblent s’acclimater.
Bref ! On dépose le contenu de 4 bottes sur les branches de peuplier tremble (qui servaient déjà d’assise) puis on affecte le reste dans une toute nouvelle zone. Et celle là, on n’en a pas encore parlé, pourtant on l’a investi il y a déjà quelques mois.
On a creusé un trou, en lisière de bois, pour accueillir (on espère) des champignons de Paris. On ajoute du sable de rivière, le substrat des bottes et du brf. Puis on tente une « stérilisation » par la chaleur (avec un feu étouffé). Pour bien faire, il aurait été préférable de suivre, les indications des spécialistes (en lien, le blog d’un passionné autodidacte).
Et comme on est dans le feu, on en profite pour « nettoyer » le monticule destiné à supporter le four. Ah tiens ! Là aussi, on a fait l’impasse sur cette édification, réalisée l’an passé… Mais bon, y’avait pas non plus grand chose à dire, à part qu’on a déplacé et tassé pas mal de terre….
Donc presque un an après, la végétation commence à reprendre le dessus. Aussi l’objectif, c’est de bruler le périmètre en surface (bien évidemment après l’avoir débroussaillé). Suite au prochain épisode…