Sisi, c’est en cours…

Sisi, c’est en cours…

Les chantiers se poursuivent à droite et à gauche. Ils s’adaptent au jour le jour. Parfois, de belles opportunités apparaissent et il faut savoir les saisir à temps. Car il n’y a pas que la météo qui a le pouvoir de remettre les choses au lendemain.
Par exemple, en ce mois de février, il est aussi important de planter que de récupérer des greffons (et certaines boutures). D’ailleurs, pour planter, il faut préparer un endroit mais aussi prévoir de les arroser.
C’est le paradoxe de l’œuf et de la poule. Par quoi commencer ?
Et bien, notre conclusion c’est que, si il y a 1 choix entre 2 possibilités, nous optons pour la 3ème : l’inattendu.

Des plants en devenir

On a profité de deux belles journées, pour récupérer des greffons et des boutures. Tout d’abord, chez Flo à Montoussin : des poiriers, des pommiers, des cassis et des caseilles. Puis chez Laurent à Latoue : de nombreuses variétés de greffons pour la pépinière collective (on a commandé 10 fruitiers) et de la vigne, du cassis, des mures sans épines et des groseilles. Merci à vous deux !

On a continué les plantations sous le tunnel : 3 vignes (fragdia, italia, noah), 2 kiwis (solissimo et boskoop), 1 kiwaï (issai), 2 chèvrefeuilles d’hiver, 1 houblon, 3 rosiers.

Miracle, de l’eau (en devenir aussi)

Alors qu’on cherchait désespérément un super plan pour s’équiper en cuves, voilà que Philippe nous propose une récup’. Une entreprise qui se débarrasse de réservoirs de 300l en PVC et propose quelques cuves IBC 1000l à 70€ (ayant contenu de l’antigel).
Ni 1 ni 2, on va voir ce qu’il en est; ça tombe bien, c’est pas très loin. Au final, une seule cuve était disponible mais on a pris 6 réservoirs et 2 bacs.

Du coup, on commence par nettoyer la cuve : vider le dépôt liquide, flasque et vert, puis passer un bon coup de chiffon. A priori, le produit étant soluble dans l’eau, un bon rinçage devrait suffire. Il suffit juste d’avoir un peu d’eau sous la main…
Tiens, ça tombe bien, la météo annonce quelques pluies. C’est ainsi que Philippe se lance dans une expérimentation (là, on voit pas bien, on n’a pas fait de photos). En gros : un élément en fer, qui ressemble à une collerette pour chien géant, jouxte l’ouverture de la cuve. Une première bâche percée au centre embrasse la forme (pour faire glisser l’eau) et la seconde, c’est pour le style. Malheureusement, avec le peu de précipitation, le test reste en cours, jusqu’à nouvel ordre. Car on espère prochainement mettre en place tout un système pour la récupération des eaux. En tout cas, c’est une belle avancée pour La Piboulade. Merci Philippe !

Le portail, dans l’avenir…

Après le bon plan, c’est les bons tuyaux (on devrait parier aux courses) ! Oui, on nous a donné, non pas 1 mais 2 tuyaux (qui ont déjà une destinée). Ce même donateur, nous a aussi donné du temps et de l’astuce pour rééquilibrer le portail puis pour découper à la meuleuse quelques tiges qui dépassaient. Merci Raphaël !

Là aussi, nous prévoyons encore quelques heures pour structurer le portail et l’entrée. Encore un chantier qui devrait bientôt se clôturer…

Devient devin

Regarde le temps et tu seras ! Quand il fait chaud, on plante (construit, transporte); si il fait froid, on est planté (surtout si le vent s’ajoute à la partie). Tout ça pour conclure que ce mois fut globalement méridionale (même les champignons jouent aux coquillages), mais il a su finir en beauté : tout froid, tout gelé, comme un mois de février.