Pas si petits que ça !

Comme pour la spirale aromatique, l’objectif est de réunir nos petits fruits en un endroit. On poursuit 3 buts : surveiller facilement leur développement, disposer de plants prêts à être multiplier (bouturage) et les protéger des attaques de chevreuils. Car cette fois, on ne mise pas sur nos tipis de ronces pour protéger individuellement les plants. Cela s’avèrerait laborieux puisqu’on souhaite palisser les framboises et les mûres (article sur le palissage à suivre).
Nous voilà donc dans une nouvelle construction. On utilise, à peu de chose près, le même principe que celui du tunnel de grimpant.
D’abord, on prépare une bande de terre pour accueillir nos plants à palisser puis on façonne nos piquets. Il ne reste plus qu’à faire 16 trous pour les installer. D’ailleurs, chose amusante, nos amis les cétoines (à priori) en ont rebouché un. Ils n’ont pas dû apprécier le courant d’air! En tout cas, cela confirme qu’ils seraient bien « nos producteurs de terre ».
Afin de gêner les chevreuils, on crée sur la longueur extérieure un décor au pied des arches. L’autre longueur, le long de la lisière, sera protégée par les ronces. Et dans l’idée d’une attaque hitchcockienne d’oiseaux, on prévoit d’utiliser nos arches pour y placer des filets.
Pour finir, on réalise nos portes avec les branches qu’on avaient jusqu’alors délaissées. Et ça y est ! Le plus gros est fait; il ne reste plus qu’à peaufiner… Enfin, disons plus tôt parfaire. Car il nous semble évident que l’ouvrage, au vu de sa fragilité, nécessitera des ajouts réguliers. Le temps nous le dira.
Et en attendant, on célèbre le début de l’achèvement d’un chantier en cours. Ah… Prendre le temps d’apprécier l’avancée de notre aménagement. Et pour se convaincre du meilleur, on se dit que l’éphémère a le mérité d’exister et que l’organique est évolutif, voilà, voilà voilà….