Spartiate mais pas romain!

Spartiate mais pas romain!

Pour concevoir notre jardin-forêt, on a estimé nécessaire d’aménager temporairement des zones de travail, de stockage et de repos. Aussi, on a opté pour des constructions éphémères puisqu’elles répondent à un besoin ponctuel et ne s’intègre pas à l’ensemble du site. Le souci, c’est qu’elles subissent plus facilement l’usure du temps, du climat, de la végétation et des ravageurs…

La bave du crapaud n’empêche pas la caravane de passer ! (Michel Audiard).

Après les souris, les fourmis, les rats, les guêpes,… ce sont maintenant les campagnols qui attaquent la caravane. D’ailleurs, ils s’amusent même à nous passer entre pieds avant de disparaître sous la terrasse (un super terrain de jeu pour les nuisibles). D’ailleurs, cette dernière est en piteuse état. Mais on est dans les temps car on estimait la conserver 2 ans (elle a tenu 6 mois de plus!). Pour que les rats (taupiers) qui le navire, pas d’autre solution, il faut tout enlever!

On commence par dégager tout ce qu’on a mis autour de la caravane. Puis, après avoir dépiauté la terrasse, on entasse ces bouts de bois dans l’attente d’un ultime tri (tiens! encore des tas). Ces tâches n’étant pas très agréables, on pensait s’en distraire en jouant à « tape marmotte », mais personne en vue, juste les traces de leur squattage.

C’est compliqué de restaurer la caravane vu où elle est placée. D’ailleurs elle penche sérieusement vers le bas côté, là où les ronces et les prunelliers s’étendent ostensiblement. À moins de léviter avec l’agilité d’un fakir, pas d’autre choix… il faut la déplacer. Et pourquoi pas sur la nouvelle terrasse? Bien sûr, pour l’y placer, il faut dégager le chemin encombré de planches….

D’ailleurs, côté terrasse, on attendait de voir comment allait évoluer la dernière couche. Avec les grosses précipitions qui ont suivi, une bonne partie semble s’être infiltrée.

Mais pas le temps de continuer l’observation, c’est le moment de tester sa stabilité.

Pour le déménagement, on clean le lieu (un petit coup de débrouss’) et on fait appel à des amis. Ben wouai, à défaut de léviter, il faut les bras, les astuces et les bonnes volontés, que seuls des amis peuvent apporter! Aussi, Grand Merci à Laure, Tom, Raphaël et une standing ovation pour Gilles, qui a su manœuvrer avec grâce et précision. Parce que oui, avec la légère pente, on a préféré la tracter.

On est super content du résultat. Non seulement, elle est à niveau (encore Merci aux Amis pour leur jusqu’au-boutisme) mais en plus le sol terrassé n’a pas bougé. La caravane arrivée à bon port, les rongeurs n’ont plus qu’à se déguiser en marin pour passer inaperçu.

Qu’est-ce qui est vert, qui monte et qui descend ?

Une brouette à La Piboulade !!! Bien utile pour déplacer les résidus d’origine végétale…
Puisqu’on a sorti la débroussailleuse, on se décide à éclaircir l’espace aquatique et l’emplacement du futur four à pain.

On profite de la cueillette généreuse des mûres pour tailler les ronciers. D’ailleurs, on pense avoir compris comment les guider pour obtenir des fruits. On a déjà fait 3 cueillettes et 10 pots de confitures. C’est dans ces moments là, qu’on les apprécie vraiment…
On fait aussi un nettoyage de la bande d’essai pour les boutures de fruitiers (suite à la « taille de formation » en janvier dernier). Certains ont l’air d’avoir pris racines dont le sorbier des oiseleurs.

Petit rangement également en Pépibouturière. Objectifs : trier les boutures & compagnie , lister les survivantes et faire de la place pour les prochaines.

Notons le passage (encore) de l’épareuse. C’est la troisième fois cette année, et elle n’a pas les fossés.
Notons le dernier passage du « poullueur », qui s’amuse désormais, à jeter de la barbaque sur la route. Il (ou elle) a également jeter une poule au niveau du pont, toujours dans l’eau. On n’a pas pris de photo (ça devient glauque cette collection d’images de poules mortes). Par contre, on a mis en place un panneau qu’on espère suffisamment didactique pour être compris par cet énergumène certainement en déficience de plasticité neuronale… Pff…

Et comme on ne va pas s’arrêter là dessus, on lance notre regard sur cette exubérante nature qui nous offre nos 3 premières pommes, des grappes chargées de baies d’Aronia et la floraison pudibonde des tournesols.