Une tour à fraise
Bon, là, il s’agit d’anémone des bois, mais les fraises, c’est pour bientôt !
Avec la spirale, le tunnel et la zone des petits fruits, la tour est la dernière construction de notre projection hivernale censée accueillir nos plantations. L’idée est (encore) de réunir nos plants pour faciliter l’entretien, la récolte et la multiplication.
Placée dans la zone des petits fruits, notre tour comporte 3 étages, de taille croissante, avec une réserve d’eau intégrée. Nous devons donc façonner 3 contenants et fabriquer des oyas.
Un, deux, trois, nous irons au bois….
Tout d’abord, on tresse, on entrelace, on enchevêtre; avec du noisetier et un peu de frêne. Ici, on cherche à avoir un support suffisamment maillé pour supporter du torchis.
La mise en forme s’est avérée plus simple pour le grand format. Mais, après quelques heures, on est plutôt content, ils s’encastrent comme des matriochkas.
Quatre, cinq, six, refaire du torchis…
Nous voilà à l’étape terre. Comme pour la spirale, on fait un torchis express et en une journée, on arrive à tapisser nos 3 supports et à mettre de l’enduit sur le plus gros. Le lendemain, nous finirons d’enduire les 2 autres.
Et puis rapplique la pluie. Ça n’aide pas au séchage mais ça permet de constater l’étanchéité du support. Conclusion, on écope et on fait des trous pour y mettre des cailloux.
Sept, huit, neuf, dans les paniers neuf…
Et pendant qu’ils sèchent, on fabrique nos oyas. Traditionnellement, ce sont des jarres en céramique, qui une fois enterrées et remplis, diffusent lentement l’eau dans la terre.
Pour ce faire, on utilise nos pots de 13 et de 21cm; qui une fois « emboités », peuvent contenir respectivement 2 et 7 litres (environ). On bouche les trous avec des cailloux et de la colle carrelage. Puis on assemble les 2 pots avec du mastic (plus pratique au vu de la surface de contact). Il ne reste plus qu’à mettre des bouchons de liège pour fermer nos pots.
Pour nos prochains oyas, nous n’utiliserons plus de cailloux (trop galère à mettre en place). Et on prendra des pots avec une taille d’écart. Comme ça, ils s’emboiteront mieux et on pourra utiliser la colle carrelage pour les sceller.
On remplit nos « paniers » de paille, de feuilles, de BRF et de terreau. Puis on érige notre tour à la manière d’une pièce montée. Dans le plus gros, on place 2 grands oyas, dans le moyen, on met 2 petits, et dans le dernier, le dernier.
Et voilà, nous pouvons enfin planter nos trois petits fraisiers.
Dix, onze, douze, toujours dans la bouse!
Profitant de la session torchis, on a enduit notre spirale aromatique (et lisser le foin qui dépassait). Pour cette préparation, on a pris soin à tamiser la terre et le sable, à couper le foin en petits bouts et à mettre une bonne quantité d’eau.
Allez, c’est quasi sec, alors on occupe l’espace avec nos boutures de romarin, de sarriette des montagnes, de thym, de coriandre vietnamienne et de menthe. Le reste de la place est dédiée à quelques semis et aux invités mystères…