Quoi d’noeuf ?

Quoi d’noeuf ?

Alors que la saison des grandes plantations se terminent, on peut enfin envisager les semis… Enfin avant, ou plutôt pendant, voire en même temps, il y a quelques chantiers en cours qu’on aimerait terminer…. Mais bien sûr, seulement si Chronos et Zéphyr le permettent !

Gueule de bois

Pour nos prochaines « constructions », on a besoin de bois. C’est le moment de débâcher nos tas et de constater l’ouvrage du temps. Et là, pas de surprise : ce qui commençait à pourrir, continue de pourrir. Malgré tout, l’odeur de pipi souris prédomine toujours sur celle du moisi.
Bref, on commence à trier (et ça faisait longtemps…), mais pour certaines planches, ce sera la dernière fois !!! On va mettre en matière une idée qui nous trotte dans la tête depuis un moment : faire une bordure au pied des haies sauvages du chemin.

Pourquoi quoi faire ?

L’ effet de lisière, bordure ou écotone est une zone de transition qui relie deux écosystèmes et présente une biodiversité accrue. Un super article à lire ci-contre.

La bordure crée et délimite un espace. Elle l’esthétise. Et avec nos bouts de planches, on espère aussi contenir un peu les ronces (effet push-up garantie !).

Et puis comme toutes ces planches sont vouées à se décomposer, au mieux, on produit de la matière.

Et pourquoi ne pas l’avoir fait avant ?

Ben, il fallait d’abord maîtriser l’art du pied de biche…. non sérieusement : c’est très fastidieux d’enlever tous ces clous !

Sale gueule

Comme on était déçu de ne pas avoir réussi certaines boutures, on a commandé des plants en ligne. Cette fois, on a choisit d’essayer mesarbustes.fr avec : un fraisier retombant, une bignone, une vigne vierge, une akebie et un phormium tenax. Ils ont trouvé place sous le tunnel; sauf pour les fraises qui ont rejoint leurs confrères (le fraisier rose, vivace et capron) dans la tour.
Il nous tenait particulièrement à cœur d’avoir un phormium. Euh oui, précisons : connu aussi sous le nom de lin de Nouvelle Zélande, il possède des feuilles dures; excellente source de lien ou corde naturelle (juste ce qu’il nous faudrait pour refaire régulièrement les nœuds du tunnel).

Pour finir, on a planté un rosier à l’entrée sud de la zone des petits fruits. Et, dernière surprise, on a reçu 2 albizias, qu’on s’est empressé de planter dans la haie sauvage. Merci Laurent !

Bonne gueule

On a tenté de répertorier, l’an passé, les plantes présentent naturellement sur le site. Nous continuons nos observations, sans pour autant prendre le temps d’analyser les informations.
Mais notons, pour l’instant, une recrudescence des violettes, des cardamines des près et des pulmonaires dans la zone carex. Et ajoutons l’arrivée de la fumeterre côté parking.

Jean-Luc (la haie) aussi pousse. De nouvelles fleurs apparaissent sur le mahonia, le forsythia et le groseillier à fleur (juste magnifique)… Bon, on ne va pas faire des photos de tous les bourgeons mais ça se présente plutôt bien. D’ailleurs, il est grand temps de refaire les protections roncières. Et c’est reparti pour l’atelier land-art... atelier vite freiné par un nouvel évènement climatique.

Casse gueule

Alors que des rafales de vent à 100km/h ont déferlé en Haute-Garonne, ici à La Piboulade, on a aussi soufflé, quand on a vu toutes nos ronces protectrices s’envoler. Et puis on a tempêté, quand on a observé la chute d’un double arbre dans la forêt. C’est le deuxième de l’année…

Gueule du loup

  • Au final, on n’a pas pu compléter les protections de la haie mais on a tutoré les tuteurs qui ont mal supporté les coups de vent.
  • On a aussi fait un semi de petit pois à l’endroit où on avait semer des fèves (rien n’a poussé, tout c’est fait bouffé).
  • On a reçu pour la deuxième fois du BRF, plus frais mais au double de la quantité de la dernière fois. Merci Sébastien !
  • Et on a trouvé une poule morte dans le Tarac, comme fin juin 2022.