Terre, feu, eau & pfff
Commençons par un petit débrief : fin juillet, on continue d’observer l’eau qui sort de notre trou (cf. en fin de page pour consulter les articles en lien). Enfin, pas que ! On l’a vidé plusieurs fois (pour voir si le niveau remontait). On a creusé aussi, encore un peu. On a façonné… Et puis, début septembre, toujours en plein épisode caniculaire, plus d’eau. C’est toujours humide mais à sec !
Puis, avec les petites pluies de septembre, le reflet du fond du trou réapparaît. Lueur d’espoir ou illusion narcissique ? C’est décidé, on arrête de philosopher! On passe à la phase 2.
La phase 2
Dans l’idéal, on aurait bien aimé faire un grand feu; un très très grand feu. Mais la canicule (toujours elle) et la présence de l’eau, nous a obligé à repenser le processus.
D’ailleurs, pourquoi faire du feu ? Dans l’espoir de : calmer la végétation qui repart, réaliser un pré-enduit (en mélangeant la cendre et l’argile), stabiliser voir d’imperméabiliser un peu le sol.
Donc courant octobre, on a fait 5 feux, suivit à chaque fois, d’une session d’enduisage et de modelage. On a aussi assisté à la naissance de billes d’argile….
Phase 3
Puisque le temps s’y prête (on attend une bonne grosse pluie) et pour continuer de stabiliser le sol, on va maintenant tasser tout ça. L’idée est de saturer en remplissant d’eau. Après la mise en place du groupe, de la pompe et des tuyaux, on fait un test. Ça semble fonctionner. On attendra le lendemain pour pomper sérieusement.
Mais, le groupe électro, fidèle à ses habitudes, surchauffe. On estime qu’il a fonctionné deux petites heures en cumul. On continuera demain… Et le lendemain, la nuit nous a réservé une surprise : on a perdu une dizaine de cm (on s’y attendait un peu). Néanmoins, accompagné de la pluie, on continue. On fait tourner le groupe, qui a l’air de mieux fonctionner sous climat humide…. On estime qu’il a fonctionné 3h en cumul. Et puis, comme il fait nuit tôt, on se dit que l’on continuera le lendemain…
Troisième jour, la routine s’impose. On remplit les 10cm perdu dans la nuit (et oui, encore) et le groupe disjoncte toujours autant (voir plus que moins). Quatrième jour, on perd 20cm. Aïe ! Ça va être vraiment long… On récupère à peine le niveau de la veille. Sachant que la température moyenne de l’air ne dépasse pas les 20 degrés, on en conclut que l’eau ne s’évapore pas. Elle doit gorger la terre.
Pour la suite, on va faire court : c’est le jour sans fin…
Chaque jour on perd désespérément une vingtaine de centimètres, qu’on peine à remplir. C’est très agaçant. Autant dire qu’on souffle beaucoup d’insatisfaction. Un vrai brassage d’air !!!
Au bout de 10 jours, on se demande si notre obstination en vaut la peine. D’autres activités nous appellent et les jours raccourcissent toujours. Si seulement la pluie venait à notre secours….
Bon, à défaut de pouvoir remplir la mare (pour le moment), eh bien, on va clôturer cet article ! On espère une suite plus pertinente.
Bien sûr !!! On a tenté de réparer le groupe (vidange, filtre, durite, revissage, test électrique), toujours brocouille….