Une roue ? Une horloge ? Une étoile de mer ?

Une roue ? Une horloge ? Une étoile de mer ?

Ou t’être même une galette ? Et bien en fait, non, rien de tout ça ! C’est juste le début de l’aménagement d’une nouvelle zone en prairie. Il y a deux mois, on avait commencé par créer un chemin vers cette espace. Et aujourd’hui, c’est le bon moment pour l’aménager.

Le jardin médicinal

On y pense depuis un moment et on peut enfin s’y mettre ! On souhaite concevoir un espace dédié aux plantes aromatiques et thérapeutiques; esthétiquement à mi-chemin entre un labyrinthe et un mandala. Il faut commencer rapidement ce chantier, car nous avons de nouveaux arbres à planter (qui vont entourer le lieu).
Pour l’heure, on a la forme, la structure et les thèmes du jardin (on en parlera ultérieurement). Mais avant de modéliser et végétaliser l’intérieur (ce qui risque de prendre plusieurs mois), on commence par délimiter l’espace.

Comme c’est un cercle, on réalise un premier tracé pour débroussailler la zone (environ 150m²). On ne coupe pas à ras, déjà parce que c’est la jungle (la dernière tonte datant de début avril 2023) et surtout pour préserver les micro-organismes. D’ailleurs on laisse tout sur place et on obtient un bon mulching. C’est nickel pour amender et protéger le sol (du froid).

Maintenant qu’on y voit plus clair, on peut tracer le contour. D’un côté, on attache à une corde de 7m, le poteau central et de l’autre, un paquet de farine pour dessiner le périmètre. On se dépêche d’y mettre des piquets en bambou pour matérialiser la zone (avant l’arrivée de la pluie).

Puisqu’on veut positionner les arbres en fonction des thèmes du jardin, il va falloir représenter ces espaces. Il s’agit donc de « découper » le cercle en 8 parts. Pour commencer, on réalise notre camembert en petit (sur 2m de diamètre). Puis on l’étend pour atteindre les 6.5m de rayon. Franchement c’est pas évident : quelques millimètres de décalage au début et c’est des centimètres d’écarts à la fin.
Dans la foulée, on commence à faire les trous des prochaines plantations (et la terre est juste au top).

Bientôt prêt pour planter

On a refait une commande en ligne… Dans l’idéal, on préférerait que nos plants aient une provenance plus éthique. Mais on fait avec les moyens du bord (qui ont le mérite d’exister) pour assumer notre quête de biodiversité.
Bref, on a reçu de chez Planfor (on en a déjà parlé) : Arbre du clergé ‘Fargesii’, Jasmin officinal, Amélanchier canadensis, Goyavier du Brésil, Ragouminier, Airelle rouge, Asiminier trilobé Paw paw, Pacanier, Ginkgo biloba, Hamamélis ‘Diane’,  Lilas d’été, Gattilier, Genévrier commun, Raisin d’ours, Pistachier lentisque, Potentille arbustive Jaune, Baguenaudier, Bourdaine, Thym citron, Magnolia à grandes fleurs, Jujubier.

On installe nos bébés dans la caravane-serre, le temps de pouvoir les planter (très prochainement pour certains). Mais il faut que l’on garde de la place pour (encore) accueillir deux commandes : l’une très prochainement (on espère) et l’autre d’ici 1 mois 1/2 (des fruitiers de la pépinière collective).

Sous réserve de modifications

On a enfin terminé le bardage des réservoirs. Au dernier épisode, il restait une façade à réaliser et il nous manquait quelques planches à la bonne longueur. Reste plus qu’à faire les fonds de tiroirs ! Donc on fouille, on trie et on range nos tas de bois…
Il faut encore fignoler quelques détails, et surtout fixer correctement les raccords de nos « canalisations ». Mais on peut cleaner l’endroit et libérer de l’espace (dans la tête) pour accueillir notre nouveau chantier.

Des faits d’Hiver

Notons une attaque de rat dans la caravane (aucun doute possible vu la taille des excréments). On a dû intervenir car ils s’attaquaient à la structure et même à nos plantes.
On a le regret d’annoncer la mort du bébé frangipanier (on pense qu’il a été victime d’un insecte ou d’une larve).
Autre constat : l’arbre tombé (le dernier de la série), se fait clairement grignoter l’écorce (ou ce qui se cache dessous ?).
Et pour finir, l’épareuse a fait un come-back. On a dû mal a identifier la régularité de son passage. L’an passé, c’était fin printemps et été.