Voilà ce qui se passe…
Quand on veut en finir avec un chantier, on focalise tellement sur l’objectif qu’on en délaisse le reste. On a l’impression de pouvoir achever simplement la tâche alors qu’en fait Non, pas du tout (loin de là d’ailleurs)… Mais, chaque jour, on s’y remet, comme bloqués !
Il n’empêche qu’avec cette persévérante obstination, on obtient un résultat qu’il faut apprécier en panoramique (car on ne fait pas dans le détail). Heureusement qu’éblouis par un soleil globalement radieux, notre regard n’est pas porté sur les finitions.
Quand on atermoie !
Parce que oui, on l’avait constaté ! Avec la pluie en plein-vent et le torchis transpercé de chiendents, la spirale commençait à se désagréger. On s’était dit qu’à la faveur d’une météo constante, on consoliderait à la chaux. Et puis, on avait tellement envie de finir le chantier des réservoirs…
Mais là, plus le choix ! Un bout est tombé. : de l’endroit le plus haut jusqu’au début des tuiles. On se décide donc à réparer et à consolider le reste de l’ouvrage. On ajoute une tuile en biais pour remonter le muret aidé de torchis. Et on espère que ça tiendra jusqu’au jour où on fera l’enduit à la chaux.
Quand on fait avec les moyens du bord
Nous voilà à l’installation du toit pour l’abri des réservoirs. Comme les tôles ondulées sont en morceaux, il nous faut des liteaux pour soutenir l’ensemble. Du coup, on coupe des planches (en guise de chevrons) avec des encoches pour les tasseaux.
On peut désormais poser. Après le calcul de la pente (cf. le dernier article), il faut aussi prévoir le pureau. Pour les plaques ondulées, le recouvrement est de 11cm.
Et voilà ! On passe à la gouttière. Mince, il faut compenser le déport (on ajoute des planches). Ensuite, on positionne la descente et la dérivation vers les deux réservoirs du milieu. Enfin, on met le grillage de protection sur la gouttière.
Ah! Enfin, le bardage (on n’en peut plus de voir ces réservoirs tout blanc!). Mais là, ça commence vraiment à devenir compliqué. Les matériaux se font rares (sans parler de leur état).
Allez!!! Invocation de la force de l’astuce (on n’est quand même pas venu pour beurrer des sandwichs!) et on compile tout ce qu’on trouve sous la main. Voire carrément les bras; comme pour exemple ce volet méga lourd qui comble la moitié d’un pan.
Il nous restait aussi un peu de polycarbonate de l’abri des toilettes, alors on utilise. Allez, plus qu’une façade et on aura fini…
Enfin presque fini, car on n’a même pas encore fixé les raccords. On attendait de savoir si le système fonctionnait. Et bonne nouvelle, avec le retour de la pluie, on a pu entendre le clapotis de l’eau descendre dans les réservoirs.
Quand on regarde la météo pendant 12 jours
Référence au dernier article, on a scrupuleusement noté les phénomènes atmosphériques de ces derniers jours. Et bien, si « la prophétie » dit vrai, il devrait faire plutôt beau et chaud en 2024.
Précisons : en Haute-Garonne, car selon Rémy Gullung, Monsieur Météo Grand Est, il fera humide en Alsace. Il partage ses conclusions sur « la petite année » depuis plus de 20 ans; qu’il complète avec l’observation de l’autel des oignons pour prévoir le taux d’humidité.
Bon, si on y pense, on fera un débriefing dans 1 an.
D’ici-là, souhaitons-nous qu’en 2024, tout continue de croître !