C’est qu’il fait soif !

Bien que Jean-Luc n’est pas l’air de trop souffrir, la sécheresse caniculaire s’installe et semble s’amplifier. Alors cette fois c’est décidé ! On se lance dans un grand arrosage (le premier depuis les plantations en février/mars).
Et qu’ça pompe !
Profitant de la tombée de la nuit, on installe le matos : 2 grands tuyaux (plus de 100m au total) + 1 petit tuyau relié à la pompe et le groupe électro. La question étant de savoir si on peut remonter l’eau d’aussi loin (130m) et d’aussi haut (à vue de nez : 3m en pente doute + 1m plus abrupt au niveau du pont). Et bien, la pression est au rendez-vous !
C’était chouette d’être à 2 personnes sur cette mission. Parce que monter et descendre à chaque soucis (du genre : un branchement qui se rompt, le groupe électro qui saute), c’est fastidieux et fatiguant (moins que de transporter des arrosoirs mais quand même…). Merci Philippe !
Il n’y aura pas de photos de cette expédition nocturne., car même si la pleine lune était à nos côtés, il faisait tout noir !
Après une bonne heure d’arrosage, on préfère s’arrêter pour ne pas assécher ce bout de Tarac.
Car, oui, l’eau est toujours là mais elle ne court pas (ironie du cours d’eau). Le niveau est bas mais heureusement Tarac a creusé des petits bassins où un certain volume d’eau semble stocké. Donc on en profite avec parcimonie.
Enfin, pour terminer ce petit coup de fraîcheur, on paille et repaille Jean-Luc.

Quand on n’a pas de tête, on a des photos !
Pour se souvenir du niveau de Tarac, on a pris depuis fin 2020, quelques photos du cours d’eau au passage du pont.
Mise à part les rares crues, son niveau semble stable. Aussi, on peut espérer qu’il ne se tarira pas, malgré les températures qui continuent d’augmenter.
Pour la petite histoire (et oui encore !)
Être situé en fond de vallée, c’est pas si mal !
Déjà, le soleil arrive plus tard et part plus tôt. C’est appréciable car la zone agricole est exposée sud.
Il y a aussi l’humidité ! On l’a constaté avec nos pieds mouillés le matin et avec la fraîcheur du soir.
Et surtout, il y a la petite histoire : Christian (un voisin) qui connaît très très bien le lieu, nous l’a dit : « Ici, on l’appelait : la gibré (en occitan) ». Ou en français : la givrée… du mot givre.