Dans une touffeur assommante

Dans une touffeur assommante

C’est étrange, alors que les températures diminuent légèrement, que le soleil se voile parfois, que les nuages offrent des gouttes de pluie sporadiques et que les journées raccourcissent coutumièrement (déjà 1/2 heure), on devrait se sentir plus léger ou moins accablé, mais on se sent desséché, tout comme la végétation alentour.
D’ailleurs on a beau arroser les plants les plus fragiles, au mieux ils stagnent (au pire, ils dépérissent). Il semble qu’il n’y ait pas grand chose à faire (même des crevasses apparaissent aux endroits les plus humides).

Sous l’essartage, le cramé

On ne le dit pas souvent, mais on passe beaucoup de temps à l’entretien. Ça peut être de l’arrosage, mais souvent il s’agit de « désherbement », d’aération voire de sauvetage. Pour ce faire, il faut atteindre nos plants et donc, un petit débroussaillage s’impose. Cette fois-ci, on s’occupe de la haie (Jean-Luc) pour dégager les plantations des ronces et pervenches (ça faisait 3 mois depuis le dernier grand nettoyage). Notons que certains arbres commencent à manquer d’eau et se mettent presque en mode automne (feuilles jaunes).

On en profite pour dégager le côté ouest du tunnel, l’entrée du terrain et le tour des osiers (proche de la lisière) qui ressemblait à un méga kloug de ronces.

L’erg de Tarac-oued

Depuis les fortes précipitions (il y a 1 mois 1/2), on pense à déplacer tout le sable stationné sur un méandre du Tarac (afin qu’il retrouve son état d’origine). Mais où le stocker? On n’a pas envie de le déplacer plusieurs fois à droite et à gauche. On opte finalement pour le déposer sur les cheminements du labyrinthe.

À force d’aller-retour, on a recouvert plus de la moitié de la surface. On estime avoir déplacé 170 seaux (rempli au 4/5éme) soit environ 2150kg. On complète avec le sable utilisé pour modéliser le four soit environ 150 à 200kg, aidé de Gilles (Merci!).
Bon! On arrive pas au bout et on hésite à acheter du sable, à creuser plus ou à étirer ce qui a été posé… On décide de commencer par la troisième solution et d’aviser après. Donc, suite au prochain épisode.

Des brimborions plus ou moins vétilles

D’abord on continue le rangement du tas de bois. Parce que oui, une fois n’est pas coutume (rggh!), on en conserve encore une partie. Il reste donc 2 tas encore utilisables et 1 tas quasi pourri (pour compléter prochainement nos bordures de chemin).

On déplace les 2 réservoirs dans un coin, en attendant de les utiliser sous peu (normalement). Ce fut l’occasion de trouver une nouvelle cachette à escargots (mais que faire de cette abondance?).

Puis, on termine notre avancée de toit en ajoutant entre autres une gouttière et une chaîne de pluie bidouillée par nos soins.

On termine les poignées du four, qu’on ponce suite à un trempage de 2 jours dans du vinaigre. Un petit coup de bombe, quelques vis et voilà.

On l’accorde, le rendu est étrange, mais c’est certainement notre version de la « clenche » à four!

Enfin, on se lance dans le « cailloutage » de nos plantations au labyrinthe. L’objectif immédiat est de signaler leur emplacement et de se souvenir de leur nom. Comme les étiquettes s’envolent, se déchirent, s’effacent, on opte pour une nouvelle solution temporaire : la peinture sur galet. On utilise une feutre acrylique et un vernis transparent.
Dans l’absolu, on aimerait bien les graver, mais on n’a pas de graveur ni de dremil. Et surtout, on est pas sûr que nos plants survivent à cet été (on a déjà pas mal de perte).

C’est sans parangon, pourtant…

Au moment de la plantation des semis et suite à de multiples déboires, on a opté pour planter certaines espèces supposées vigoureuses (quand elles ne sont molestées) à deux endroits : au potager et en zone sauvage. On peut déjà faire quelques observations au milieu de leur développement.

Les haricots grimpants, orteils de prêcheur, ont rapidement pris place au potager, dépassant même les possibilités de notre support (les lianes se sont rejointes en haut dans l’espoir d’atteindre la haie). Et les premiers haricots arrivent. Par contre, en zone sauvage, leur développement est moitié moindre. Ce peut-être dû à l’exposition, la terre, une trop grande concurrence…

À l’inverse de la bardane japonaise, qui se plaît carrément mieux en zone sauvage.

Ce doit être l’exposition, car on arrose régulièrement au potager (où il ne reste plus que 2 feuilles qui se battent pour survivre).

Les lianes de madère et les glycines tubéreuses, quant à elles, stagnent au potager comme en zone sauvage.

Enfin, le souchet se porte bien aux 2 endroits même si il semble plus développé en zone sauvage.

Une baguenaude laconique

Au programme, désolation et consolation. Déjà, on découvre que les petits peupliers ont été mangés par les chevreuils alors que les topinambours poussent finalement à leur côté (on pensait que les tubercules avaient été mangées, car ils ont 3 mois de retards comparé au semis indirect planté en suivant en zone sauvage).
L’abricotier (au milieu de la zone prairie), qui avait déjà mal en début d’année, s’est momifié. Heureusement des rejets repoussent entourés d’hélianthus (ressemés de l’an passé).
Pour tenter de les protéger, on entoure le tout de ronces.

On terminera par notre rencontre avec la spongieuse (Lymantria dispar) au quatrième stade.

Ce papillon à la tête de pokemon serait envahissant principalement au Canada (considéré comme ravageur).
Elles ne seraient pas endémiques en France, même si leurs dégâts (défoliation) réduisent l’évolution des arbres.