Flip-flap splich chlop slurp splatch

Flip-flap splich chlop slurp splatch

Allez! On sort le masque, le tuba, les palmes et on écope. Car oui, la pluie est revenue en force.
Le terrain est détrempé… Alors, on accuse le coup en écoutant le suintement de la terre, les murmures de boue, le clapotis de la vase…

Ça déborde!

On a sous estimé le cumul des précipitations. Nos réservoirs ont finalement débordé (on avait rebouchonné le trop-plein…erreur!). Mentionnons que, sans surprise, les champs alentours continuent de raviner.

Et donc, après les coulées de boue (déversées dernièrement par la grêle), le cours d’eau se remplit désormais d’une quantité impressionnante de sable et de cailloux. « Tarac Plage » est de retour!
Notons que le cours d’eau a tellement gonflé que l’eau est passée au dessus du pont (et il a tenu le choc!!!).

Sur le terrain, on constate également l’accumulation de l’eau : d’abord au labyrinthe, à la mini mare puis à l’espace aquatique. D’ailleurs, c’est la première fois que cet espace est entièrement rempli d’eau. La grande classe!

Ça foisonne

Heureusement qu’on avait fait un petit tour de débroussaillage la veille de l’averse, car on patauge un peu moins pour circuler. D’autant qu’il nous faut dégager nos petites plantations, en zone sauvage, de la végétation abondante.

Ça se submerge

Un an après leur plantation, autour du bac à bambou, on enlève les loniceras qui prennent finalement trop de place (tout comme les hémérocalles déplacées y’a 2 mois). On les installera en prairie pour prolonger la mini haie débutée il y a plus d’un mois entre le labyrinthe et cette zone.

Ça pullule!

Presqu’à peine semer et déjà on repique! D’abord : les tétragones, haricots vivaces et les dernières glycines tubéreuses qu’on implante en partie au potager et en zone sauvage.
Puis on rempote : basilic, cyclanthère et bardane japonaise. Et on sème du maïs au potager.

On achète également de nouveaux plants en partie pour remplacer ceux qui n’ont pas survécus mais surtout pour compléter le labyrinthe de plantes aromatiques et médicinales. On les trouve chez des pépiniéristes locaux.
Auprès de « Pépi Pampa » : 2 arroches rouges, absinthe, agastache anisée, armoise, bulbine, estragon du mexique, sarriette des montagnes (plantés au labyrinthe) et 2 physalis tomatillo violets, blette rouge, piment fort multicolor, cardamome, cardon blanc (plantés au potager et en zone sauvage).
Auprès de la pépinière « Le rythme de ton jardin » : hysope, aurone (labyrinthe) et cive st jacques (potager). Et auprès de « La mini pépi » : un chrysanthème comestible (labyrinthe).

Ça s’érige

On continue la construction du four, n’en déplaise à la météo! Ce n’est pas quelques aléas climatiques qui vont nous stopper, quand même!!! On s’attaque donc à la deuxième couche, en posant un torchis paille (coupée) et argile d’environ 5cm. Et là encore, il nous faudra patienter une semaine pour qu’elle sèche globalement.

Et après la pluie, le beau temps. Enfin, beau… caniculaire! « Comme il frappe fort, ce soleil »!
Bref! Passé ce délai, on enlève progressivement (sur 3 jours) le sable à l’intérieur. Il faut avoir le bras long pour cet exercice… et savoir se contorsionner (heureusement qu’on n’a pas posé la dernière couche). Miracle : ça tient! Mais on préfère attendre encore quelques jours pour réaliser la dernière couche qui sera deux fois plus épaisse (et lourde) que ces 2 premières réunies.

Ça fructifie

Ces épisodes pluie/soleil font des victimes en route. Pour autant, les fleurs et quelques fruits sont au rendez-vous. Bien sûr, les récoltes seront maigres, mais c’est une mise en bouche qu’il faut savoir apprécier.

Souvent l’opulence fait oublier l’essentiel. Et si la vie était la somme des premières fois?