Mars venteux et avril pluvieux font mai gai et gracieux

On ne sait pas si ce proverbe va se réaliser, mais on est sûre que ça souffle très fort (quand il ne pleut pas)! C’est le vent d’Autan, qui nous vient du Sud-Est… on raconte qu’il rend fou. Faut dire qu’ici, on est plutôt habitué au vent d’Ouest.
Pour autant, la végétation se réveille et on s’émerveille de l’éveil de nos plantations. Et wouii, c’est enfin le printemps! Les jours s’allongent et les bourgeons, feuilles, fleurs, pollinisateurs, oiseaux s’activent. C’est officiellement reparti.
Alors on plante
Déjà on fait le tour des serres et de la Pépibouturière, et on trouve quelques plants prêts à s’installer.
On commence par les fraises, qu’on récupère encore de l’ancienne tour à fraises, puis on ajoute les repiquages de l’an passé et les nouveaux arrivés (Merci Mario!), qu’on place aux côtés des noisetiers en zone sauvage et sur une petite bande.
On installe une bignone à l’entrée du tunnel de grimpant puis on crée 2 nouveaux « bosquets » (toujours en zone sauvage) avec des boutures de photinia, tamaris, aronia, prunier et poirier.
On plante aussi des groseillers à grappes, du raifort (en zone sauvage) et le cyclamen à feuilles de lierre (zone des ti’fruits).
En plus, on a récupéré des plants à la bourse aux plantes de l’association Vivre en Comminges : vigne vierge, houblon, palmier, bibacier, chayotte (plantés dans un nouvel espace à l’entrée du site), iris japonais (planté dans la haie avec un sisyrinchium striatum?), de la menthe (à la mini-mare), des branches à bouturer de framboisier et figuier, de la consoude.
On y a aussi trouvé 4 greffons : poirier orange et william jaune, cerisier bigarreau de mai, prunier datil. Du coup, on en profite pour regreffer un cerisier et un poirier et tester la greffe sur prunellier (et noisetier).
Au passage, on repique aussi des hémérocalles et on plante des pommes de terre et de l’ail au potager.
On range
Il est temps de s’occuper des débris et autres trucs laissés au sol ou à l’abandon; car : ça pousse. Comme on sait que la végétation prend le dessus, on n’a pas envie de laisser pourrir le peu de chose dont on dispose. Et puis, c’est casse gueule voir dangereux quand on reçoit des bouts projetés par la débroussailleuse.
Donc, après avoir fait un petit rangement, on sort notre débrouss’ de l’hivernage et on commence par s’attaquer aux ronces (ça faisait longtemps…). On réduit le tas accumulé à l’entrée puis on taille sévère à la lisière du Tarac.
Ensuite, on embraye sur la prairie. C’est hyper galère, les taupes & Cie ont pris possession du lieu. C’était déjà chaotique mais là c’est carrément dévasté. Non seulement c’est impraticable, mais en plus la « jachère » (avec fauchage 1 fois/an) n’invite pas à la diversité florale.
On réfléchit donc à y intervenir un peu plus à l’avenir.
L’arrivée de la pluie nous stoppe à la moitié de cette zone.
On améliore
Qui dit rangement, dit réparation; donc, du bricolage au programme. Ça arrive régulièrement, mais on ne note pas tout (surtout si ça relève de la maintenance).
Quand il s’agit de grosses bidouilles, là on référence. Donc cette fois, on répare le banc, récupéré il y a un an. On peut dire qu’il ne s’est pas amélioré depuis… Allez! Au mieux, on le rénove, au pire, on l’achève.
Les boulons étant figés dans la peinture et le bois moisit aux fixations, on décide de les couper. On récupère ce qu’on peut des planches (qu’on ponce et huile).
Puis, on décape la peinture des éléments en métal. Pour ce faire, on utilise de la lessive de soude mélangée au tiers à une pâte (175g de farine pour 1l d’eau à épaissir à feu fort). Ça donne une consistance de colle jaune pour papier peint. On la pose quelques minutes à plusieurs heures, puis on frotte, on gratte et on recommence (selon le nombre de couche). Ça fonctionne plutôt bien, mais c’est pas de tout repos… Du coup, c’est pas finit : donc affaire à suivre…
Et tout le reste
On a récupéré des palettes (ben woui, quand on vide, ça se remplit) et on regarde fleurir la haie, Jean-Luc (c’est pas clair sur la photo, mais le rose commence à apparaître). Et puis, il y a aussi les : asperges, shiitakés, primevères, ail des ours et tout tout nouveau, les akébies. Trop chouette!